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changer la Constitution, oui, mais… et la situation sociale ?

Dans l’actualité relative au changement de Constitution, la question de la situation sociale du Congolais moyen se pose. Elle semble oubliée dans les débats même si la modification ou la révision est faite pour son propre bien. A l’approche des fêtes de fin d’année, le pays se retrouve confronté à une hausse des prix alimentaires ainsi qu’à une inflation déjà galopante au fil des mois.

Du côté de l’opposition, nous protestons contre le projet de révision constitutionnelle porté par le président Félix Tshisekedi, dénonçant une tentative cachée de prolonger son règne. Dans une déclaration commune, des personnalités politiques emblématiques comme Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Denis Mukwege mettent en garde contre une atteinte à l’intégrité de la Constitution, perçue comme le fondement des acquis démocratiques du pays.

Félix Tshisekedi, lors d’un meeting à Kisangani, a appelé à une révision de la loi fondamentale, qu’il juge inadéquate et inadaptée à la réalité congolaise. Considérant la Constitution actuelle comme un texte « écrit à l’étranger », il estime nécessaire d’en corriger les lacunes pour renforcer l’État. Son parti, l’UDPS, a déjà lancé une campagne de sensibilisation auprès de ses militants, arguant que cette réforme est indispensable pour moderniser les institutions et répondre aux défis du pays.

Dans cette controverse, l’article 217 devient le point central des tensions. L’opposition accuse le régime d’utiliser cet article comme prétexte pour manipuler les institutions et consolider le pouvoir, tandis que le camp présidentiel le présente comme une opportunité de transformation. Ce débat reflète une bataille acharnée entre deux visions divergentes de l’avenir de la RDC, exacerbant les fractures politiques et sociales d’un pays en quête de stabilité.

Belgique

 
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