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Pourquoi les sirènes d’incendie se sont déclenchées à l’Université de Bretagne Occidentale à Brest

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Editorial Côté Brest

Publié le

3 décembre 2024 à 17h24

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13h29 ce mardi 3 décembre 2024 à Brest. Tous sirènes d’incendie de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) ont été déclenchés au même moment, pendant cinq minutes, dans plus de 80 bâtiments, à Brest mais aussi à Quimper, Morlaix et dans les sites de formation de l’INSPÉ (Institut national supérieur de l’enseignement et de l’éducation). ) de Bretagne).

Le feu dans les établissements ? Pas à proprement parler. Toutes les composantes de l’université avaient été prévenues à l’avance. Les pompiers n’ont donc pas été appelés.

Tout simplement parce que l’UBO avait décidé, dans ce contexte journée de mobilisation nationale de Universités françaisesplacé sous le signe Budget 2025, Les universités en dangerde sonne à nouveau l’alarme « afin de sensibiliser le plus grand nombre, y compris les élus de la Nation, à la difficultés financières à laquelle de nombreuses universités sont confrontées. » Y compris l’UBO, comme nous l’expliquait il y a quelques semaines Pascal Olivard, son président.

L’action a donné lieu, entre autres, à une sortir de 31 minutes.

Un moment bref mais puissant

“Un moment bref, mais suffisamment fort pour qu’il y ait un peu deimpact», comme le souhaitait Pascal Olivard, « afin de ne pas trop perturber l’organisation collective de l’université et notamment le déroulement des enseignements et des examens ».

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Brest : L’UBO tire la sonnette d’alarme en raison de finances dans le rouge. ©Service communication de l’UBO

Qui rappelle «qu’après de nombreuses années de sous-financement de l’État pour 2024, l’UBO sera en déficit comptableà hauteur de 4,5 millions d’euros. Quand les prévisions pour 2025 font état d’un déficit de 7,2 millions d’euros. » Tout en étant formel : « Sans le soutien de l’État, cette situation va conduire le ministère à nous obliger à élaborer un projet de retour à l’équilibre financier. Autrement dit, établir un plan d’économies drastiques . »

“Je me battrai sans relâche”

Et le président d’affirmer : « Notre communauté ne pourra pas soutenir un nouveau plan de retour à l’équilibre. Nous demandons donc à l’État de soutenir ses universités en leur attribuant moyens pour répondre à leurs besoins. »

Pascal Olivard a promis : « En ma qualité de président, je réaffirme que je je me battrai sans relâche avec mon équipe pour que nous puissions diriger nos missionsservice public de l’enseignement et de la recherche à la pointe de la Bretagne, au service du territoire et de sa jeunesse. »

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