Un nouvel appel au calme envoyé depuis la France. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a insisté lundi auprès de son homologue israélien Gideon Saar sur “la nécessité pour toutes les parties de respecter le cessez-le-feu au Liban”, selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères. Cet entretien téléphonique intervient alors que plusieurs frappes israéliennes visent le Liban depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, le 27 novembre.
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Plusieurs frappes israéliennes ont visé le Liban depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, qui de son côté n’a pas annoncé de réponse. Lundi, un drone israélien a visé un poste de l’armée libanaise à Hermel, une région de la plaine de la Bekaa à l’est du Liban, loin de la frontière avec Israël, blessant un soldat selon l’armée.
De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a rejeté lundi les accusations selon lesquelles Israël violerait la trêve en vigueur au Liban avec le Hezbollah pro-iranien. “Nous entendons dire qu’Israël viole l’accord de cessez-le-feu au Liban” entré en vigueur le 27 novembre. “Au contraire, Israël l’applique” en réponse “aux violations du Hezbollah qui appellent une action immédiate”, a-t-il déclaré dans un communiqué.
« Le ministre a souligné que l’accord de cessez-le-feu au Liban devrait ouvrir la voie à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, à la libération de tous les otages et à l’entrée massive de l’aide humanitaire », rapporte le Quai d’Orsay. Le ministre des Affaires étrangères a également affirmé que « la France supposera sa part en prenant de nouveaux engagements humanitaires à l’occasion de la Conférence sur l’aide humanitaire à Gaza », qui se tient actuellement au Caire.
« Les deux ministres ont discuté de la situation en Syrie et du programme nucléaire iranien », lit-on alors dans ce communiqué. Pour la première fois depuis le début de la guerre en 2011, le régime de Bachar al-Assad a totalement perdu le contrôle d’Alep, la deuxième ville du pays, à la suite d’une offensive menée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et factions rebelles.
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