Assez largement supérieur à son adversaire du soir, le RC Lens a battu Reims (0-2) en s’appuyant sur un Adrien Thomasson omniprésent et une efficacité retrouvée sur les deux surfaces. De 4 à 8, découvrez nos notes après ce match de la 13ème journée de Ligue 1.
Homme du match
Et si c’était lui, l’homme du premier quart lensois ? En ce vendredi soir, Adrien Thomasson (8) est en tout cas intouchable. Comme à chaque match, il a été le moteur du RC Lens et a donné le ton dès l’entame par sa destruction, son volume et son agressivité. Au total, le milieu de terrain a remporté 13 duels (!) sur 21 disputés, contribuant aussi bien dans les phases de pressing haut que dans la protection de sa surface. Cerise sur le gâteau, il complète sa prestation par un but aussi important que sublime, en enchaînant bien sur une demi-volée pour remettre le RC Lens sur le bon chemin (0-1, 23e). Un match en forme de confirmation.
Les satisfactions
En perpétuelle compétition avec David Pereira da Costa et Anass Zaroury, Angelo Fulgini (6) a sans doute marqué de gros points à Reims. Toujours numéro 10, il avait néanmoins des repères légèrement différents avec la réorganisation tactique du RC Lens en 4-2-3-1. Sans être dérangé, bien au contraire. Très présent dans la grille défensive de son équipe en venant au pressage aux côtés de M’Bala Nzola, il est aussi passeur décisif pour l’Angolais sur le but du break qui scelle la victoire (0-2, 61′). Leader technique jusqu’au départ pour l’énergique Hamzat Ojediran (76e).
Il devait prouver qu’il ne jouait pas » bottes de lune « . Critiqué ces derniers jours pour son manque de finesse technique dans les finitions, M’Bala Amour (6) a longtemps cru consoler ses détracteurs de son improbable face-à-face raté avec un plongeon très mal exécuté (59e), après des premières tentatives moins évidentes (3e, 55e). Il n’a cependant pas tardé à réagir en montrant sa puissance dans la surface avant de tromper Yehvann Diouf (0-2, 61e), tout en ayant montré sa connaissance des mouvements et son bon jeu de relance – malgré un certain gaspillage technique ponctuel – lors de la rencontre. .
Peu contribué, Brice Samba (6) ont répondu lorsque cela était nécessaire. Présent sur les centres rémois (10′, 12′), il a surtout brillé sur sa ligne en se montrant réactif sur la frappe en pivot de Keito Nakamura (41′) et en gérant bien son face-à-face face à Junya Ito (73′). . Solide et leader d’une arrière-garde à l’effectif retrouvé, il a remis les pendules à l’heure après une prestation décevante face à l’OM.
Entré à la mi-temps à la place d’Andy Diouf (5) intéressant dans les séquences mais au bord de l’expulsion avant la pause, Neil El Aynaoui (6) a bien remplacé le support habituel. Par son dynamisme, son activité dans la récupération, ses prises de responsabilités dans la construction et ses projections, le Marocain a permis au RC Lens d’asseoir sa domination au milieu de terrain en étant l’un des pivots des Sang et Or (42 touches en 45 minutes).
La déception
Alors qu’on pensait qu’il était un piston gauche, comme contre Lille, Anas Zaroury (4) était finalement ailier gauche dans le 4-2-3-1 lensois. Des conditions a priori idéales pour exprimer au mieux sa créativité et sa capacité d’élimination, mais que le Marocain n’a pas su afficher sur la durée. S’il a débuté la rencontre assez activement, faisant des différences avec le ballon (3′, 6′, 14′) et se montrant percutant dans le pressing, il s’est vite effacé en traversant le match comme une âme en à peine jusqu’à sa sortie pour Deiver Machado. (78e), victime de cette réorganisation tactique.
Notes de match :
Samba (6) – Frankowski (6), Danso (6), Khusanov (5), Médine (6) – Thomasson (8), Diouf (5) puis El Aïnaoui (6) – Zaroury (4), Fulgini (6), Labeau-Lascary (5) – Nzola (6)
Enzo PAILOT
Crédits photos : Baptiste Fernandez/Icon Sport
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