Comme chaque mercredi, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a étudié les incidents des dernières journées de Ligue 1 et de Ligue 2. De nombreux clubs ont été condamnés ce 27 novembre suite à des incidents avec des supporters.
Tout d’abord, la commission de discipline a rendu son verdict sur une affaire mise en examen, celle du lancement d’un objet sur la journaliste de DAZN Ambre Godillon lors du match Marseille-Auxerre le 8 novembre qui avait également été interrompu avec usage d’engins pyrotechniques. La commission a décidé de sanctionner l’OM d’un match avec sursis à huis clos au stade Vélodrome.
Concernant les incidents de Nantes – Le Havre, dont l’invasion des terrains par certains membres de la Brigade de la Loire, l’affaire a été mise en examen « compte tenu de la gravité des faits ». Par mesure de précaution, il a été décidé de fermer partiellement la tribune Loire au stade de la Beaujoire. La décision finale sera prise en fin de séance le mercredi 18 décembre.
Par ailleurs, la commission de discipline de la LFP a décidé mercredi de fermer pour un match « l’espace réservé au groupe Lyon 1950 » au stade Groupama suite à des débordements lors du derby entre l’OL et Saint-Étienne le 10 novembre. Cette sanction prend effet immédiatement, précise le communiqué de la Ligue.
Si rien n’avait été constaté pendant le match par les autorités, un chant homophobe dirigé contre les Stéphanois a néanmoins été dénoncé en fin de match sur X par le collectif Rouge Direct, qui lutte contre l’homophobie dans le football. Le match a également été suspendu pendant 5 minutes en raison de fumigènes déclenchés par des supporters.
A Montpellier (usage d’engins pyrotechniques contre Brest), il a été décidé de fermer la tribune de l’Etang de Thau du stade de la Mosson pour un match avec sursis. A Nice (usage d’engins pyrotechniques contre Lille), celui pour un match par révocation de la suspension de la partie basse de la tribune populaire sud de l’Allianz Riviera.
En Ligue 2 où la rencontre entre Bastia et Lorient a été interrompue pendant plus d’une demi-heure samedi dernier, après des jets de projectiles en direction d’un arbitre de touche, Stéphane Panont, le huis clos a été décrété pour le stade Armand Cesari. L’affaire a été placée sous enquête. Décision finale le 11 décembre.
Enfin, pour “jets d’objets ayant entraîné trois interruptions momentanées du match et expressions orales constatées”, la commission de discipline a décidé de clôturer pour un match en révoquant la suspension de la partie réservée au kop de la tribune est du stade Bauer.
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