“C’est une situation de gel des combats dans des conditions asymétriques”, analyse Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales.

Le cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël est entré en vigueur au Liban mercredi 27 novembre. La difficulté sera désormais pour les deux belligérants de pouvoir se retirer de la zone tampon située autour de la frontière entre Israël et le Liban. « La principale difficulté est encore plus prosaïque, c’est que la trêve n’est pas la paix, c’est une situation de gel des combats dans des conditions asymétriques. Israël sera le seul à juger si cette trêve est réelle ou non. »explique Bertrand Badie. Selon lui, “c’est une situation familiale qui est celle du rapport de force (…) elle est extrêmement difficile à gérer car (…) il sera extrêmement difficile de reprendre le contrôle de ce processus”détaille l’invité en l’estimant “Le retrait prendra du temps.”

Bertrand Badie soulève également la question de l’avenir de l’armée libanaise. «Il ne faut pas oublier qu’il y a de nombreux combattants chiites dans l’armée. Il y a presque un continuum entre cette partie chiite et le Hezbollah, c’est une autre difficulté.”analyser.

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