Après le départ des apprenants du BTP CFA (Centre de formation des apprentis du bâtiment/bâtiment et travaux publics) de Chaumont, que deviendra l’ancienne gendarmerie nationale ? La tendance est aux soldes. Un opérateur national approche.
Nous l’annoncions dans les colonnes du quotidien Jhm du mercredi 29 mai 2024. Le BTP CFA de Chaumont s’installera provisoirement, en février 2025, dans l’ancienne caserne de gendarmerie de Bergeret. Et ce, en attendant la construction de leur nouveau site.
En septembre dernier, une vingtaine d’apprenants y ont réalisé un exercice de rénovation pédagogique. La question que les Chaumontais sont en droit de se poser est la suivante : que deviendra ce site après le départ des apprenants du BTP CFA ? Propriétaire des lieux, l’Etat, par l’intermédiaire de la Direction des Finances publiques, a froidement fait savoir qu’il ne souhaitait pas répondre aux questions du quotidien Jhm ni fournir d’informations sur la composition patrimoniale de l’ancienne gendarmerie nationale. .
Une tendance commerciale
La Ville de Chaumont s’est montrée plus bruyante. Contacté, l’adjoint au maire chargé de l’urbanisme, Pierre Etienne, a bien voulu apporter les éléments de réponse dont dispose la commune. Aujourd’hui, la tendance est plutôt à la vente du site. « Les bâtiments et les terrains restent propriété de l’Etat, avec des discussions en cours avec différents acquéreurs intéressés sur certaines parties », indique l’élu local. La Ville participe aux discussions. « Nous communiquons avec eux pour assurer une cohérence dans l’aménagement global selon les projets de chacun. »
Il faut dire que la situation du terrain est stratégique. S’il est un lieu prisé des entrepreneurs à Chaumont, c’est bien l’avenue de la République, l’un des axes majeurs de la ville. « Nous sommes souvent contactés par des marques nationales issues de secteurs d’activité divers et variés, allant du mobilier d’intérieur à l’alimentaire. Malheureusement, nous ne pouvons pas satisfaire leurs demandes, car ils recherchent de grandes parcelles. Or, sur cette route, il y en a une pénurie », a déclaré Pierre Etienne.
Un terrain d’une grande superficie qui se libère dans cette avenue n’arrive pas tous les quatre matins. Dès que cela se produit, les marques nationales s’y intéressent. « Il y a toujours l’intérêt d’un opérateur national qui veut travailler sur un concept composé de quelques unités alimentaires et qui veut accueillir des commerçants existants en ville pour s’installer et/ou se développer », conclut l’adjoint au maire.
CG
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