LE CAIRE (Reuters) – Les frappes militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont tué au moins 120 Palestiniens au cours des dernières 48 heures et touché un hôpital à la périphérie nord de l’enclave, blessant le personnel médical et endommageant des biens. matériel, a-t-on appris samedi de sources médicales palestiniennes.
Parmi les morts figurent sept membres d’une famille dont la maison a été touchée pendant la nuit à Zeitoun, dans la ville de Gaza, ont indiqué les responsables de la santé. Les autres ont été tués lors de frappes israéliennes distinctes dans le centre et le sud de la bande de Gaza.
Dans le même temps, les forces israéliennes ont intensifié leurs incursions et leurs bombardements à la limite nord de l’enclave, où se déroule leur principale offensive depuis le début du mois dernier.
L’armée israélienne affirme que son objectif est d’empêcher les combattants du Hamas de mener des attaques et de se regrouper dans la zone. Les habitants de la région disent craindre que l’objectif soit de dépeupler définitivement une bande de territoire servant de zone tampon, ce que dément Israël.
Interrogée, l’armée israélienne a déclaré qu’après un premier examen, elle n’avait « pas été informée d’une frappe dans la zone de l’hôpital de Kamal Adwan ».
L’armée israélienne « fait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter de nuire aux civils », a ajouté l’armée.
(Nidal al-Mughrabi avec Ari Rabinovitch à Jérusalem, version française Nicolas Delame)
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