“Les radars sauvent des vies, arrêtons de les détruire.« Dans un communiqué, le préfet du Gers s’indigne après le feu d’un radar automatique sur la commune de Gazaupouy, dans la nuit du jeudi 21 novembre au vendredi 22 novembre, au nord du département, sur la D931 entre Condom et Agen (Lot-et-Garonne).
Le préfet, Laurent Carrié, annonce qu’il porte plainte et la réparation sera effectuée »dès que possible» pour rétablir le contrôle de vitesse dans cette commune. La préfecture condamne ces faits et rappelle : «Des radars automatiques sont installés dans les zones particulièrement accidentogènes du département, leur destruction est un fait grave qui contribue à l’insécurité routière.»
Jusqu’à 200 000 euros de dégâts
La destruction, l’endommagement ou la détérioration d’un radar est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende (article 322 du Code pénal). La sanction passe à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende lorsque le délit est commis par plusieurs personnes ou par une personne se cachant le visage.
Lorsque le radar est vandalisé avec des inscriptions ou de la peinture, la sanction est de 15 000 euros d’amende.
La préfecture du Gers estime que les dégâts peuvent s’élever jusqu’à 200 000 euros pour le remplacement complet d’un radar de dernière génération. “Il s’agit d’argent public qui aurait dû être utilisé autrement, pour financer la sécurité routière et alimenter le fonds spécial dédié aux victimes des accidents de la route.“
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