Par
Adèle Leberre
Publié le
22 novembre 2024 à 18h09
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Son bureau est situé au rez-de-chaussée du commissariat de Quimper (Finistère). Juste en face de la réception et à côté des bureaux de dépôt de plainte. ELisabeth Gramoullé est ainsi au cœur du commissariat, au propre comme au figuré.
Assistante sociale depuis février 2024, elle apporte une réelle valeur ajoutée à ses collègues policiers de Quimper mais aussi de Concarneau où elle intervient également.
« Son travail complète vraiment le nôtre. Elle intervient sur tout le côté social. D’ici là, on pourrait au mieux donner aux victimes les coordonnées des associations. Mais c’est tout. »
Déposer une plainte ou non
Désormais, la police peut proposer aux personnes interrogées de rencontrer Élisabeth Gramoullé. « 50 % des cas concernent des violences familiales ; 50% des cas de personnes en précarité. C’est peut-être personnes âgées victimes de cambriolage ou des arnaques, des conflits de quartier, certaines personnes marginalisées… » énumère l’assistante sociale salariée du Conseil départemental.
Dans le cas d violence domestiqueelle reçoit les femmes qui ont porté plainte ou non.
« Parfois, ils ne réalisent même pas qu’ils sont des victimes. J’utilise beaucoup le violencemètre pour les en faire prendre conscience. Parce que le processus se déroule peut-être insidieusement depuis des années. Souvent, lorsqu’ils comprennent, ils s’effondrent. »
Prends le temps
L’écoute est essentielle, essentielle. « Il est probablement plus facile de parler à un travailleur social qu’à la police. Les victimes doivent être rassurées et comprendre la procédure judiciaire si elles déposent plainte. Ils peuvent rester une heure ou deux au bureau. »
Élisabeth Gramoullé also deploys her “boîte à outils formé au cours de mes trente-cinq années d’expérience, notamment dans un centre départemental d’action sociale. Autrement dit, tous les contacts utiles : hébergement d’urgence, soutien psychologique, aide sociale, assistance juridique, etc.
Le professionnel fait sur mesure: elle peut accompagner une victime à l’hôpital ou chez un avocat… Elle peut rencontrer des usagers dans un café, au bord de l’Odet ou dans un supermarché. « Lorsqu’une femme est suivie par son agresseur, une rencontre dans un supermarché passe inaperçue », commente-t-elle.
Élisabeth Gramoullé n’effectue cependant pas de suivi au long cours ; elle passe le relais à d’autres collègues comme les assistantes sociales du CDAS.
Le Finistère compte cinq autres assistantes sociales dans les commissariats et gendarmes.
Elisabeth Gramoullé est au commissariat de Quimper lundi, mercredi et vendredi ; et à celui de Concarneau mardi et jeudi. 06 38 11 03 70.
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