Le Liban refuse de laisser à Israël la liberté d’action dans le sud du pays en cas de violation de l’accord, ou que le retrait de Tsahal se poursuive sur une période de 60 jours, marquant des difficultés dans les négociations de cessez-le-feu. incendie entre Israël et le Liban, rapporte vendredi matin le journal libanais Al-Akhbar.
Cependant, selon le média, la rencontre entre le médiateur américain Amos Hochstein, le ministre israélien de la Défense Israel Katz et le chef d’état-major de Tsahal Herzi Halevi serait un indicateur positif qu’Israël est sur le point d’accepter un accord malgré les exigences libanaises. Il ne resterait plus que des détails techniques à régler, signe de l’étroitesse d’un accord.
Par ailleurs, le chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, a mis en garde contre l’escalade du conflit avec le Hezbollah. « L’armée n’est pas prête et incapable de mener à bien cette mission », a-t-il déclaré, avertissant que « toute tentative visant à pousser l’armée à affronter le Hezbollah conduirait à des conflits importants, à des rébellions et éventuellement à des divisions au sein de l’armée elle-même. Le commandement de l’armée ne se préoccupe pas de l’exécution d’un ordre qui sert les intérêts d’Israël.
L’ancien parlementaire Walid Joumblatt a déclaré aux Occidentaux que la position d’Aoun ne devait pas être considérée comme une défense du Hezbollah, mais comme une position réaliste. “Personne, au Liban ou ailleurs, n’a l’illusion de pouvoir faire ce que ni les Etats-Unis ni Israël n’ont réussi à faire”, a-t-il déclaré.
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