Applaudissements finaux pour le LHC et la Ligue des Champions de Hockey. L’équipe lausannoise n’a pas réussi à atteindre Genève-Servette lors du match retour des huitièmes de finale. Aux Vernets, les Lions perdent 7 à 4 et sont donc éliminés de la compétition européenne.
On savait que la tâche ne serait pas facile pour le HC Lausanne. Après avoir perdu le match aller 0-5, les Lions devaient marquer au moins 5 buts pour amener Genève en prolongation, au mieux 6, au pire étant obligés de marquer plus de 6 fois si les Aigles marquaient à ce moment-là dans le match aller. correspondre.
C’est malheureusement dans ce dernier scénario que les Lausannois ont été poussés. L’histoire avait pourtant bien commencé. Moins de deux minutes après le coup d’envoi, Damien Riat a profité de la chute de Vincent Praplan, en possession du palet et proche du but, pour ouvrir le score (2e).
À ce moment-là, il y avait de l’espoir. D’autant plus qu’Oula Palve a été sanctionnée pour avoir interpellé un Lausannois. Mais les hommes de Geoff Ward n’ont pas su profiter de cette situation. Pire encore, c’est là que, comme dans tout bon film hollywoodien, l’élément perturbateur est apparu.
Ou plutôt sa réapparition puisque c’est Palve lui-même qui a égalisé immédiatement après le jeu de puissance. Une mauvaise récupération d’Aurélien Marti a vu la rondelle atterrir dans le bâton de Sakari Manninen qui a parfaitement servi Palve devant la cage (7e). Benjamin Bougro n’est pas arrivé assez vite pour espérer le contrecarrer.
Vincent Praplan a ensuite trouvé le cadre, déviant immédiatement un tir d’Arnaud Jacquemet (8e). Score affiché : 2-1. Score réel : 7-1. Désormais, ce n’est même plus une montagne que les Lausannois doivent gravir.
Et celui qui commence à s’imposer comme le héros de ce voyage, c’est Damien Riat. Le numéro 9 du LHC a porté son équipe à 2-2 en trouvant un trou de souris sous le pad de Robert Mayer.
Et 4 pour le pré-plan
Mais le deuxième tiers n’a pas souri aux Lions. Entre deux scènes prolongées, l’équipe lausannoise a encaissé son troisième but. Enfin, nous vous expliquerons immédiatement pourquoi le but contre son camp n’existe pas au hockey. Parce que c’est Kevin Pasche qui a accidentellement poussé la rondelle avec son patin qui était pile sur la ligne. Le but a été attribué à Vincent Praplan.
Ce même Vincent Praplan qui, en début de troisième période, a lancé une fusée contre Antoine Keller (43e, passe décisive : Palve et Jacquemet). Le gardien lausannois venait d’entrer sur la glace à la place de Kevin Pasche.
Toujours le même Granata numéro 11 qui a inscrit son penalty à la 48e. Keller, cependant, avait stoppé le tir avec son pad. Mais le gardien a continué à glisser vers l’arrière, et la rondelle avec lui, jusqu’à ce qu’elle franchisse la ligne.
Rien à faire
Si on était au cinéma on dirait que le bombardier valaisan est le grand méchant de l’histoire. Celui qui confirme tous les espoirs et empêche fin heureuse. Praplan a clairement détruit tout espoir des Lions de marquer à nouveau. Mais si le match n’a pas pris la forme d’un téléfilm de Noël, c’est surtout parce que le LHC a compliqué la tâche lors du match aller. Cela a définitivement donné un joli scénario outsider qui revient et gagne le cœur du public. Mais cela ne fonctionne qu’au cinéma.
Teemu Hartikainen et Josh Jooris ajouteront deux buts supplémentaires au total genevois (52e et 54e). Les réussites de Jason Fuchs (52e) et Michael Hügli (55e) sauveront l’honneur mais ne changeront rien à cette fin de huitième de finale.
« On s’est rendu la vie difficile »
Il y a donc eu beaucoup de déception autour des Lions lorsqu’ils ont quitté la glace.
Ce match avait cette particularité qu’il ne pouvait tout simplement pas être gagné. Comment les Lausannois ont-ils réagi à ce problème ?
Mais ces objectifs ont-ils réussi à engendrer une pression et un poids supplémentaires ? « Non, on s’est mis sous pression après le premier match », répond Damien Riat.
Malgré la lourde défaite du match aller, avec une prestation moyenne, à un moment donné y ont-ils encore cru ?
En revanche, les Lions ont tout de suite compris qu’ils ne pourraient rien faire. « Quand on voit que le score est serré et qu’il faut marquer encore 6 buts, on se dit que c’est compliqué, explique l’attaquant.
Malgré tout, la bonne nouvelle est que les horaires de travail des Lausannois vont être réduits. Il y a quelques semaines, l’entraîneur Geoff Ward nous disait avoir réduit son rythme d’entraînement de plus de 60 %. La Ligue des Champions de Hockey a en effet ajouté 8 matchs aux 52 matchs de la Ligue Nationale. « Mais en même temps nous restons des athlètes et nous voulons tout gagner. Donc au final, nous ne serons pas contents», déclare le numéro 9 lausannois.
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