Vendée Globe. Thomas Ruyant prend la tête à la sortie du Pot au Noir

Thomas Ruyant a été le premier skipper à quitter le Pot-au-Noir, zone de convergence intertropicale connue pour sa météo instable qui a ralenti la flotte, et a pris pour la première fois la tête du Vendée Globe jeudi matin, la grande course en solitaire largement lancée le 10 novembre aux Sables-d’Olonne.

Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs.

En cliquant sur “J’accepte”des cookies et autres traceurs seront placés et vous pourrez visualiser le contenu (plus d’informations).

En cliquant sur “J’accepte tous les cookies”vous autorisez le dépôt de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Vous pouvez retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données.
Gérer mes choix

J’accepte
J’accepte tous les cookies

Alors qu’il avait momentanément chuté à la 11ème place mercredi soir, Ruyant a dépassé les bateaux de tête venus de l’ouest et a pris les commandes à 7 heures, Sam Goodchild étant 2ème à quelques encablures seulement.

« En pleine nuit, sur quatre heures, sa vitesse était de 16,9 nœuds, contre 5 à 6 nœuds pour Sam (Goodchild) et Sébastien (Simon), explique Pierre Hays de la direction de course. Il a réussi à trouver un passage moins complexe et à en profiter.

«Nous sommes devenus un peu chers»

« Le Pot au Noir, ce n’est pas si simple », confirme Charlie Dalin, sixième à 7h. « Avec Yoann (Richomme), on avait repris pas mal de terrain sur Sam, Thomas et Nicolas (Lunven). Et puis il y avait un beau couloir mais une nouvelle masse nuageuse s’est créée juste au-dessus de nous et cela nous a coûté un peu cher.

« J’espère m’en sortir bientôt, même si on ne sait jamais quand c’est complètement fini », poursuit l’ancien leader du tour du monde en solitaire.

Le groupe de tête devrait traverser l’équateur dans les 24 heures, en célébrant Neptune en chemin comme le veut la tradition, avant de plonger dans l’Atlantique Sud au large du Brésil.