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Jean-Paul Linstruisseur honoré de la médaille « Grand or » du Travail à Mirabel

l’essentiel
Jean-Paul Linstruisseur a été récompensé pour plus de 40 ans de carrière lors d’une émouvante cérémonie qui s’est déroulée à Mirabel (Tarn-et-Garonne).

C’est une cérémonie pleine d’émotion qui s’est tenue récemment à la mairie de Mirabel (Tarn-et-Garonne), où Jean-Paul Linstruisseur a reçu la grande médaille d’or du travail. Une distinction remise par Michel Laurens, président départemental des médaillés du travail.

Pour cette occasion mémorable, Jean-Paul Linstruisseur, accompagné de son épouse Francine, a invité des proches, dont Thierry Beylier, président de Souvenir français du Quercy, association dont le récipiendaire est membre, mais aussi les maires de Mirabel et de Montalzat.

Surnommé « Popol » dans le village

Cette médaille couronne plus de quatre décennies de travail acharné. « J’ai commencé à 13 ans comme apprenti maçon. Matin, midi et soir, j’enfourche mon vélo et me rends à Molières voir M. Rouchy. Par la suite, j’ai appris le métier chez Barison, à Monteils, puis chez Pécharman, ici à Mirabel», confie celui surnommé «Popol» au village.

Jean-Paul Linstruisseur a reçu cette décoration, et le diplôme qui l’accompagne, des mains de Michel Laurens
DDM-VM

En 1976, Jean-Paul Linstruisseur est embauché chez Apem, à Caussade. Il y a travaillé pendant dix ans. L’année 1986 marque pour lui une reconversion et un retour aux sources puisqu’il reprend le bar-tabac de Mirabel. « Je l’ai revendu huit ans plus tard et je suis revenu à Codevia, à Caussade. Au début des années 2000, j’ai travaillé encore deux ou trois ans chez MTG Préfa, la société dirigée par Serge Bonhomme, à Bressols. C’est après cela que j’ai commencé à avoir des problèmes de santé. »

Il lutte courageusement contre la maladie

Une première opération sur un genou, pour poser une prothèse, suivie de la même opération sur l’autre genou. En 2008, Jean-Paul doit arrêter de travailler. « J’ai été automatiquement mis à la retraite à 59 ans. »
Agé de 73 ans, il lutte courageusement contre la maladie. Entouré de sa famille et de ses amis, il a pleinement profité de ce moment de bonheur.
Thierry Beylier a profité de la présence de Jacques Pautric pour remettre au maire de Mirabel deux diplômes d’honneur du Souvenir français : un à titre individuel en tant que contributeur avéré et un autre pour récompenser la municipalité pour la subvention annuelle allouée à l’association, qui lui permet de restaurer les tombes des soldats « morts pour la ».

 
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