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est reconnu coupable de menaces de mort avec couteau et scalpel à Argenton-sur-Creuse

A Argenton-sur-Creuse, les relations sont très conflictuelles au sein d’un groupe de personnes. Les faits se répètent et aux yeux de la justice chacun est tantôt victime, tantôt coupable.

Un dossier concernait l’un d’eux, lundi 18 novembre : un trentenaire dont le casier judiciaire figure “le non-sens” de trente-huit mentions et être reconnu pour avoir « troubles de la personnalité ».

Absent de l’audience, il a déclaré à un homme jugé dans une autre affaire : “Je vais te trancher la gorge, tu vas rejoindre ta mère pute”tout en arborant un couteau de poche. Deux jours plus tôt, le même individu avait agressé une femme pour une vague histoire de scooter électrique. Cette fois, il l’a menacée avec un scalpel.

“Je vais te tuer lentement”

Pour les parties civiles, Me Jérôme Dubois-Dinant a indiqué que son client, « il a dû faire face aux comptes » pour un cas antérieur de coup de couteau (1). « Des menaces qu’il faut prendre au sérieux et pour lesquelles nous demandons 800 euros de dommages moraux. »

D’après M.e Emilie Coutant qui a défendu la jeune femme, « Cet homme absent au bar a mis le scalpel sur la gorge de [sa] client en lui disant “Je vais te tuer lentement” ». « Mon client a été traumatiséil supplie. Nous serions moins nombreux. Je demande également la somme de 800 euros pour préjudice moral. »

Pour le ministère public, en cas de menace avec un couteau, “le geste est explicite sur l’envie de se battre”. « Nous sommes dans un contexte inquiétant, comparable à celui des allers-retours « . Pour les menaces au scalpel, “il dit l’avoir retiré pour couper les câbles d’alimentation d’un scooter” et puis le scalpel est devenu une arme.

Concernant la défense, Me Angélique Mercier a rappelé cette notion « un groupe composé de personnes qui sont à la fois victimes et bourreaux. Lorsque les gendarmes sont intervenus, ils se sont aperçus que mon client était abasourdi et s’était frappé. Le plus important pour lui, c’est qu’il soit soigné, d’autant plus qu’il a trouvé du travail à Mézières-en-Brenne.”

L’homme des trente-huit mentions a été reconnu coupable et condamné à huit mois de prison avec sursis de deux ans avec sursis. Il n’aura plus à entrer en contact avec ses deux victimes et devra indemniser chacune d’elles la somme de 500 euros pour les souffrances qu’elles ont subies.

(1) Pour ces faits, cet homme devait comparaître, ce même lundi, comme accusé. Conformément à la loi, Me Marie- Meslem a demandé une évaluation psychiatrique pour son client. Son procès a finalement été reporté au 3 novembre 2025.

 
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