« Il appartient aux communautés concernées de trouver une solution durable pour sécuriser Ti ar gouren », a écrit le conseiller régional de l’UDB Christian Guyonvac’h dans un communiqué, ce mardi 19 novembre 2024. L’élu prend position après la publication de l’article du Télégramme du 15 novembre, où les responsables de Ti ar gouren, à Berrien, expriment leurs craintes d’être délogés si le Parc naturel régional d’Armorique (PNRA) décide de vendre la salle où ils sont installés. « Depuis sa construction en 1984, Ti ar gouren a permis à la lutte traditionnelle, l’une des expressions les plus significatives de l’identité bretonne, de se transmettre de génération en génération et de s’ouvrir à de nouveaux publics, dont l’international. C’est un patrimoine immatériel précieux », affirme l’élu régionaliste, rappelant que la structure est également le siège social de la Fédération internationale de lutte celtique ainsi que de l’Association européenne des sports et jeux traditionnels.
Depuis quarante ans, ce sont les usagers de la fédération Gouren qui réalisent les aménagements intérieurs des immeubles de Berrien.
Un « pack breton » comme pour le RC Vannes
Il souligne également que « depuis quarante ans, ce sont les usagers de la fédération gouren qui assurent l’aménagement intérieur des immeubles de Berrien, en donnant de leur temps et de leur argent. Cependant, l’association gérant le lieu et la fédération gouren ne disposent pas des moyens financiers et humains nécessaires pour les acquérir et assurer leur gestion immobilière. De demander, donc, que « si le Parc naturel régional d’Armorique confirme son intention de transférer ce patrimoine bâti, il appartient aux collectivités concernées de trouver une solution durable pour sécuriser Ti ar gouren ».
Pour lui, l’équipement de 42 lieux avec salle de restauration et cuisine peut aussi « donner tout son sens au tourisme durable que la Région et Tourisme Bretagne, le comité régional du tourisme, disent vouloir développer ». Un sujet sur lequel la communauté des Monts d’Arrée et le Département sont « tout aussi concernés ». Pour conclure : « La table ronde nécessaire doit démontrer que, comme avec le Rugby club de Vannes, pour l’avenir de Ti ar gouren la meute bretonne a du sens ».
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