Le 17 octobre, des inondations historiques frappent le département de la Loire, notamment la ville de Rive-de-Gier.
Un mois plus tard, les dégâts sont-ils réparés ? Les résidents sont-ils indemnisés ?
Une équipe de TF1 20H est revenue sur place.
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Tempêtes, orages, inondations… la météo devient incontrôlable en France
Le sous-sol de cette boulangerie est encore plein de boue, plus d’un mois après l’inondation. « Il a fallu beaucoup de temps aux compagnies d’assurance, aux experts et à tout le reste pour démarrer. Il y a tellement de demandes partout, nous sommes débordés. confie un sinistré. Le 17 octobre, les rivières débordent et inondent la ville de Rive-de-Gier dans la Loire. Les rues du centre-ville sont désormais propres, mais des traces subsistent dans les immeubles. « En fait, l’eau est entrée, elle s’est filtrée à partir de là. Il y avait beaucoup d’eau, c’est du bois, donc ça a évidemment tout déformé. Vous voyez, c’est impossible à ouvrir. pointe un habitant dans la vidéo de 20h de TF1 en tête de cet article. Cette mère a obtenu un devis pour effectuer les travaux, mais n’a pas encore eu de réponse de son assurance. “Cela coûte plus de 3 000 euros, donc évidemment je dois attendre le retour de l’assurance car d’abord c’est une somme tellement importante que ce n’est pas possible”il en a besoin.
J’ai tout perdu, tout était dans la boue.
Rose, habitante de Rive-de-Gier
Certains habitants n’ont toujours pas de chauffage et cela devrait durer jusqu’à début décembre. “Ce n’est que le début. Toute la partie raccordement reste, donc le départ et le retour du chauffage”indique Victor Nunes, artisan de « V Energies ». L’ancienne installation au fioul, hors service suite aux inondations, est remplacée par cette chaudière à gaz. “On ne le met plus au sol, donc on le met un peu en hauteur au cas où il y aurait de futures inondations, espérons que non” explique le professionnel.
L’accès à l’électricité est enfin rétabli sur le marché. Pendant trois semaines, ce commerçant a dû utiliser un générateur plutôt intéressant. “Nous avons dû en acheter un, cela coûtait un bras et une jambe de plus, nous l’utilisions trois semaines par an pour faire fonctionner des batteries, des moteurs, des réfrigérateurs”, spiega Cafer Demiral, torréfacteur.
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Dans cette rue la plupart des activités commerciales sont encore fermées. Rose a pu rouvrir sa boutique il y a à peine une semaine, dans les nouveaux locaux concédés par la municipalité : « J’ai tout perdu, tout était dans la boue. Pour moi, ce sont les fournisseurs qui ont joué le jeu, car ils me connaissent, je travaille avec eux depuis longtemps, ils m’ont donné la marchandise jusqu’à ce que les assurances me remboursent. Sinon, je n’aurais pas pu le faire.” Elle a réussi à s’en remettre, mais toujours avec la crainte que cela se reproduise. “Psychologiquement, si les inondations reviennent, que fait-on ? Devons-nous recommencer ? elle s’inquiète. À Rives-de-Gier, les dégâts sur les équipements publics sont estimés à 2 millions d’euros, un chiffre que les assurances de la ville refusent de prendre en charge.
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