Par Ulrike Reisner – Journal de l’Empire des Habsbourg : Tout s’est passé en un éclair, en 24 heures… vendredi, le fournisseur d’énergie autrichien OMV a arrêté ses paiements à Gazprom, samedi les Russes ont rapidement réagi en arrêtant les livraisons. Comme nous l’avons déjà signalé récemment, ce scénario a été délibérément provoqué à Vienne afin de pouvoir se retirer prématurément du contrat de livraison qui court jusqu’en 2040. La position de la chancelière autrichienne révèle le jeu perfide entre Bruxelles et Vienne. Le roque se fait au détriment de l’économie autrichienne et des ménages privés. Ces derniers doivent désormais s’attendre à une hausse de 20 % ou plus des prix de l’énergie. Un coup dur pour le pays, dont l’économie est en récession pour la deuxième année consécutive.
Lorsque le chancelier autrichien Karl Nehammer s’est présenté vendredi devant la presse, une grande nervosité se lisait sur son visage. Sa position sur l’arrêt des livraisons de gaz en provenance de Russie peut être qualifiée, au mieux, de fataliste. Nehammer balbutia que « La Russie, via Gazprom, aurait exercé des pressions sur l’Autriche en raison des sanctions « . L’Autriche ne se permettrait pas mis à genoux par Poutine » et continuerait à s’appuyer sur « une politique honnête et ordonnée « . Interrogée à ce sujet, la chancelière a immédiatement assuré qu’il n’y aurait pas de hausse des prix en Autriche. Les réservoirs de gaz seraient remplis et la consommation de gaz de l’Autriche n’aurait plus d’importance pour la formation des prix de l’énergie.
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