Jour 15e siècle, le nickel a donné du fil à retordre aux mineurs européens. Ils ont clairement identifié, dans les roches, cette matière dont la couleur ressemble au cuivre. Mais peu importe à quel point ils grillent le minerai, il est impossible d’en extraire le fameux métal. Pire encore : ils s’empoisonnent avec des vapeurs toxiques. Comptent-ils sur Saint Nicolas pour persuader les esprits de la mine ?
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Cependant, ils donnent au matériel le surnom de «cuivre nickel“, dépôt “cuivre» (« cuivre », en allemand) et « nickel », dérivé de « Nikolaus ». Ce n’est qu’en 1751 qu’un chimiste suédois isole l’élément chimique en question, qui n’est donc pas du cuivre. Il lui donnera le nom choisi par les mineurs : « nickel ».
Utilisé dans les alliages depuis l’Antiquité, le nickel est indispensable aux aciers inoxydables. Si les fourches ou poutres métalliques ne succombent pas à la corrosion c’est grâce au mélange de chrome et de nickel qui les revêt. Ce matériau se retrouve également dans les pièces de monnaie, dans le blindage électromagnétique des smartphones ou encore dans les montres et boucles d’oreilles, où il provoque parfois des allergies. Dans l’industrie lourde, l’or vert – ainsi surnommé en raison de la couleur de ses oxydes – constitue des mélanges précieux. “Les ligues…
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