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“Nous devions le faire”, déclare Boris Johnson

“Nous aurions dû faire cela pendant 18 mois”, a déclaré l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson. Washington a autorisé l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée fournis par les Etats-Unis, a indiqué à l’AFP un responsable américain. Le président Joe Biden accepte ainsi une demande de longue date de Kiev, peu avant son départ de la Maison Blanche et le retour de Donald Trump, très critique à l’égard de l’aide américaine à l’Ukraine.

“Donald Trump n’est peut-être pas aussi mauvais qu’on le pense”, a déclaré Boris Johnson. “Regardez ce qu’il a fait, pas ce qu’il a dit, alors qu’il était à la Maison Blanche” lors de son premier mandat, a expliqué en français Boris Johnson, qui vient de publier ses mémoires, “Indomptable”, aux éditions Stock. “Sur le plan économique, Trump a beaucoup parlé de droits de douane, mais il a signé un accord de libre-échange avec la Chine”, a expliqué l’ancien Premier ministre britannique.

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Sur le plan international, « sur certaines questions importantes, il a été plus dur que les démocrates », notamment sur la Syrie, a-t-il poursuivi. « Bachar al-Assad a utilisé des armes chimiques contre ses propres citoyens. Nous n’avons rien fait, Obama n’a rien fait, mais Donald Trump a bombardé la Syrie avec une telle violence que Bachar al-Assad n’utilisera plus jamais d’armes chimiques.”

Donald Trump a également assuré, durant sa campagne, qu’il mettrait fin à la guerre en Ukraine “en un jour”, faisant craindre un plan de paix favorable à la Russie. “C’est de la rhétorique”, a répondu Boris Johnson. “Je me demande comment un type comme Donald Trump pourrait inaugurer son mandat par une capitulation, une humiliation pour les Etats-Unis, pour l’OTAN et pour lui-même, s’il donnait à Poutine la chance de vaincre l’Ukraine (…) Il n’accepterait pas de ne jamais être battu. par Poutine”, a déclaré l’ancien Premier ministre britannique, tout en admettant : “Peut-être que je suis naïf, mais nous verrons.”

 
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