Au lendemain du cambriolage du wagon-tabac presse de Dangé-Saint-Romain, ensuite détruit dans un incendie, samedi 16 novembre 2024, vers 2h15 du matin, les investigations de la compagnie de gendarmerie de Châtellerault (1) ont débuté. continuer. « L’enquête prendra du temps pour retrouver les auteurs »glisse une Source proche du dossier.
Le maire « abasourdi »
Les enquêteurs utiliseront notamment les caméras de sécurité des commerces voisins qui pourraient avoir filmé la voiture-éperonnée avant l’incident.
Les militaires attendent aussi beaucoup le retour des analyses des échantillons prélevés sur le wagon bélier retrouvé calciné au milieu du presse-tabac. Le numéro de série de la voiture a été enregistré et doit être inscrit au dossier du véhicule volé.
Seule certitude, les cambrioleurs ont fracassé les plots de protection du trottoir et le portail métallique du bureau de tabac, projetant leur voiture à reculons dans le magasin.
Une technique de plus en plus prisée parmi les « casse-béliers », pour ne pas endommager le moteur et/ou redémarrer plus facilement. Mais l’incendie dévastateur s’est déclaré. Question : s’agit-il d’un braquage de voiture-bélier avorté et/ou d’une volonté de destruction par le feu ?
Dans la commune, ce fait divers insolite a créé un certain émoi au sein de la population qui a découvert les dégâts impressionnants samedi matin, en plein marché.
Nathalie Marquès-Nauleau, maire de Dangé-Saint-Romain, déclare “étourdi”, comme “la plupart des [mes] administré ». « À 4 heures du matin, j’y suis allé. Les pompiers ont fait un travail remarquable pour contenir l’incendie et sauver les deux commerces mitoyens qui ont ou vont pouvoir rouvrir (le fleuriste Physalis et le salon de coiffure Actuel Coiffure). Pour le tabac, c’est comme si toute une vie partait en fumée. Le gérant est arrivé il y a trois ans et a refait l’intérieur. C’est l’étonnement et l’incompréhension. Pourquoi une telle violence ? Tout ça probablement pour quelques cigarettes… »
Quand les caméras arriveront-elles ?
Elle continue : « C’est dans les villes, à la campagne. C’est récurrent. Les buralistes sont une cible. Ils se disent : « À qui le tour? » Cela devient inquiétant. Mais je fais confiance à la police. »
Nathalie Marquès-Nauleau dit avoir contacté le sous-préfet de Châtellerault, notamment pour accélérer la mise en place du système de vidéosurveillance prévu de longue date. « Nous prévoyons d’installer quatre caméras. Avec ce qui vient de se passer, cela va servir de levier pour obtenir le feu vert de la préfecture… »
(1) Les militaires de la brigade locale, du Psig et de la Brigade de Recherche.
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