Amoureux des chevaux, éleveur et propriétaire de galopeurs depuis plus de trente ans, Jean-Luc Jardel a disparu accidentellement sur la côte Pacifique du Costa Rica (Protrero), à l’âge de 73 ans. Propriétaire et éleveur de galopants, cet ancien chef d’entreprise à la tête des Transports Jardel (entreprise d’autocars basée à Montauban et Toulouse), a vu ses couleurs briller en 1994 à Evry au niveau Quinté+ grâce au pur-sang anglais Youngui (8 victoires), vainqueur du Prix Prédicateur (Listed-Race) à Saint-Cloud. Mais attaché au Sud-Ouest, Jean-Luc Jardel avait surtout travaillé pour la race pure arabe, lui qui en faisait partie, avec Yves Plantin, Jean-Marc de Watrigant, Renée-Laure Koch, Guy Dell’Ova, Jean-Marc Valerio ou encore Gilbert Cabanes, membres fondateurs de l’AFAC (Association française des chevaux de course arabes français), dont il fut président pendant une dizaine d’années. Elle aura ainsi contribué à l’augmentation des dotations et, par ricochet, favorisé l’arrivée de précieux sponsors. « Il aimait ses chevaux et avait une réelle passion pour le pur-sang arabe, rappelle, ému, Jean-Pierre Totain. Jean-Luc avait créé l’Ecurie de Syrah et nous avions vécu de grandes joies ensemble, remportant notamment le Prix du Président des Emirats Arabes Unis avec Volcan Carrèreen 1994, à Chantilly. Son plus beau fleuron en tant qu’éleveur restera Soko, deux fois lauréate du Prix Manganate (groupe I), à Deauville en 2021 et 2022, pour la formation d’Elisabeth Bernard. A sa famille et ses proches, la rédaction de ParisTurf présente ses sincères condoléances. La date et le lieu de ses funérailles seront annoncés ultérieurement.
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