« Devenir un jour le meilleur coureur de slalom au monde », Steven Amiez envisage une nouvelle saison avec ambition. Après avoir franchi un cap la saison dernière, marquée par trois top 10 en Coupe du monde, le skieur de Courchevel attend avec impatience le premier rendez-vous de la saison ce dimanche au Levi Slalom.
Comment vous sentez-vous à l’approche de la première rentrée de saison ?
«Je me sens plutôt bien. La préparation s’est bien passée. C’était assez habituel, d’abord aux Deux Alpes au début de l’été et à Ushuaia début septembre. Il était important de poser les bases et de trouver les conditions d’enneigement pour pouvoir réellement démarrer la préparation. C’était l’occasion de travailler quelques ajustements comme maîtriser l’engagement, éviter les erreurs, skier encore plus solidement. Nous n’avons passé que quelques jours à Levi. La piste n’était pas encore prête alors nous sommes allés skier dans une autre station à proximité. C’était super pour s’entraîner et travailler en toute tranquillité, il y avait de super conditions. »
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“Je suis assez calme”
Après une saison dernière prometteuse, comment envisagez-vous votre avenir ?
« J’ai l’intention, comme l’hiver dernier, course après course, de réaliser le meilleur résultat possible à chaque départ. Sauf que cet hiver, je sais que je débuterai dans le Top 15, il y a d’autres conditions de neige pour le ski, et des opportunités supplémentaires aussi. Ce ne sera pas plus facile, mais les conditions permettront de jouer davantage devant. J’espère donc pouvoir en bénéficier. Cela me donne plus de confiance que de pression, mes objectifs sont plus élevés que de faire un top 15 mondial.
Alors, quels sont les objectifs cette saison ?
« L’objectif général de l’hiver, c’est d’avoir le même engagement, la même volonté que l’hiver dernier, mais en essayant de jouer encore plus devant et pourquoi pas de viser des podiums et des victoires, je sais que j’en suis capable et pour lequel je skie. Maintenant, il faut y parvenir et être présent le grand jour. Alors évidemment, par rapport à l’année dernière, j’ai plus d’ambitions, devenir un jour le meilleur skieur de slalom du monde, même si pour le moment, je suis déjà content d’être là.
Pour le slalom de Levi’s, je me sens bien, je suis assez calme. Il reste encore une ou deux choses à régler, mais j’espère que la course me mettra dans la bonne direction. C’est toujours mieux en conditions de course, il y a la motivation de se dépasser encore plus qu’à l’entraînement. »
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