à quelle heure et sur quelle chaîne puis-je regarder le match du XV de France ?

Quel XV français pour arrêter la marée noire ? Samedi soir (21h10), les hommes de Fabien Galthié affrontent la Nouvelle-Zélande au Stade de France pour le deuxième test-match international de l’automne, une semaine après la large victoire contre les Japonais (52-12). Mais, pour défier les All Blacks, le sélectionneur français a décidé de procéder à plusieurs changements, notamment le choix fort de ne pas retenir l’ouvreur Matthieu Jalibert, pourtant titulaire de la Coupe du monde 2023 et en excellente forme en ce début de saison.

Comme face au Japon, le polyvalent Thomas Ramos a été préféré lors de l’ouverture du match au Bordelais, et est associé à Antoine Dupont lors de l’ouverture du match. L’arrière Romain Buros fera son premier choix contre la Nouvelle-Zélande et remplacera Léo Barré qui occupait le numéro 15 contre le Japon.

Une belle sfida pour Thomas Ramos ?

Le demi de mêlée Nolann Le Garrec et le défenseur central Emilien Gailleton sont les deux seuls joueurs défensifs sur le banc. Ce banc 6-2, avec six attaquants et deux milieux offensifs pour relever le défi physique proposé par les All Blacks, relègue Matthieu Jalibert hors du groupe face à la Nouvelle-Zélande. Une nouvelle déception pour l’ouvreur bordelais (26 ans, 34 apparitions), blessé au printemps après un début de tournoi compliqué, mais revenu en forme avec son club cette saison.

Thomas Ramos, qui ne cache pas sa préférence pour le rôle d’arrière latéral, mais qui a terminé le tournoi comme demi d’ouverture, connaîtra à ce poste l’un des plus grands défis de sa carrière. Vers la fin du match, Antoine Dupont couvrirait l’ouverture si Ramos sortait ou glissait vers l’arrière, sa sélection sur le banc limitant les options en défense. “C’est vrai qu’ils sont rarement dix”, reconnaissait mercredi le centre Gaël Fickou en sortant du banc qu’il a retrouvé contre le Japon pour la première fois depuis 2019. “Après c’est un excellent défenseur, il a un excellent jeu au pied, il est complet, je ça ne m’inquiète pas.

Rattraper les absences

Les autres changements par rapport à l’équipe qui a écrasé le Japon sans forcer (52-12) sont ceux dus aux blessures. En troisième ligne, en l’absence de François Cros victime d’une commotion cérébrale, le puissant Paul Boudehent s’affirme, associé à Alexandre Roumat et Grégory Alldritt.

Les premier et deuxième rangs restent inchangés, le pilier droit Tevita Tatafu effectue une deuxième sélection après le retrait d’Uini Atonio, toujours en difficulté avec son mollet, tandis qu’au deuxième rang se trouve Thibaud Flament, après avoir reçu un coup à la crête iliaque (bassin ). A l’arrière, Gabin Villière revient dans le XV, titulaire sur l’aile, profitant des absences de Damian Penaud (malade) et Théo Attissogbe (entorse du genou).

Les All Blacks sont-ils de retour au sommet ?

Un groupe de 23 joueurs ensuite remanié par Fabien Galthié. Face aux All Blacks, le sélectionneur français compte bien mettre un terme à la bonne séquence néo-zélandaise. Dans cette préparation automnale, les vice-champions du monde sont impeccables, avec une démonstration contre le Japon (19-64), un succès au forceps à Twickenham face au XV de la Rose (22-24) et une victoire à Dublin sur le XV du Clover (13). -23). Trois succès consécutifs à l’extérieur.

Au Stade de France, les coéquipiers d’Antoine Dupont auront à cœur d’arrêter ce beau parcours des All Blacks. Mais, après des résultats décevants et une génération terne ces dernières années, la Nouvelle-Zélande redécouvre son rugby et pourrait à nouveau terroriser les stades du monde entier. Le XV de France devra donc faire preuve de prudence à Saint-Denis s’il veut confirmer sa bonne prestation face au Japon. Le match promet une belle bagarre entre deux grandes nations du rugby.