«Le chancelier Olaf Scholz a tenu sa promesse et a appelé Vladimir Poutine après une interruption de près de deux ans.» annonce le Journal sud-allemand. Le dirigeant allemand a repris contact ce vendredi 15 novembre avec le président russe, après en avoir préalablement informé Volodymyr Zelensky par téléphone. De « de longs préparatifs » a permis d’organiser cet entretien.
« Celui qui est encore chancelier [le social-démocrate ne restera pas forcément au pouvoir après les élections anticipées de février prochain] avait déclaré à plusieurs reprises qu’il souhaitait parler avec Poutine », rappelle le tabloïd Image. Il a finalement réussi à contacter le chef du Kremlin « avant le sommet du G20 », qui doit débuter lundi 18 novembre au Brésil.
La discussion entre Scholz et Poutine, qui a duré environ une heure, a principalement porté sur la guerre en Ukraine et la nécessité d’y mettre un terme. « Scholz a appelé Poutine à ouvrir “négociations avec l’Ukraine”», assurer Le miroir quotidien. Interrogé, le porte-parole du gouvernement Steffen Hebestreit a déclaré après l’appel que ces discussions “devrait viser « une paix juste et durable »».
L’Ukraine sous pression
En même temps, « La détermination inébranlable de l’Allemagne à soutenir l’Ukraine dans sa lutte défensive contre l’agression russe » reste intact, peut-on lire dans un communiqué du gouvernement allemand. Et elle le restera « autant que nécessaire ». Lors de son entretien avec le président russe, Olaf Scholz a une nouvelle fois condamné le « Guerre d’agression russe » une Ukraine.
« Il convient de noter que ce nouvel échange [entre Poutine et Scholz] arrive à un moment où l’Ukraine se trouve dans une situation particulièrement tendue », reprend Journal sud-allemand. Sous pression dans le Donbass, l’armée ukrainienne pourrait aussi être menacée par l’arrivée de renforts nord-coréens dans la région russe de Koursk, actuellement occupée par l’Ukraine.
Par ailleurs, la victoire de l’isolationniste Donald Trump à l’élection présidentielle américaine fait douter de la pérennité du soutien accordé par les États-Unis à Kiev. «Le maître du Kremlin a félicité Trump pour sa victoire électorale et il a également déclaré qu’il se présenterait ‘prêt’ à des discussions avec lui », rappelle Image.
Quelques jours plus tard, le journal américain Le Washington Post avait assuré que les deux hommes s’étaient parlé au téléphone, ce que Moscou a ensuite démenti.
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