Une trentaine de personnes ont été placées en garde à vue en marge du match France-Israël, jeudi soir au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Ce match à enjeu, qui s’est déroulé sous sécurité maximale (4 000 policiers et gendarmes déployés) malgré un stade de plusieurs places assises, s’est “très bien déroulé du point de vue sécuritaire”, a déclaré vendredi le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez. sur France 2, faisant notamment état de deux arrestations après un incident dans les tribunes entre supporters des deux équipes. “Nous avons au total 29 dossiers de garde à vue, dont deux pour des faits de violences entre supporters”, a précisé le parquet de Bobigny.
Alors que la majorité des personnes placées en garde à vue l’étaient pour des motifs de droit commun (port d’arme, détention de stupéfiants, recel), cinq de ces mesures ont été prises “pour des faits de provocation à la haine ou à des violences dans un lieu sportif”, a-t-il ajouté. l’accusation. De Source policière, 40 personnes ont été interpellées au total, dont 38 en marge du match.
« Des attitudes vécues comme des provocations »
Quant à l’incident dans les tribunes, “une bagarre a éclaté, immédiatement réprimée par les stadiers”, a expliqué le préfet de police Laurent Nuñez. Une personne a été immédiatement interpellée puis une seconde après le match, grâce aux vidéos de surveillance, a poursuivi le préfet de police sans préciser s’il s’agissait de supporters de l’équipe de France ou d’Israël.
Selon la Source policière, les incidents dans les tribunes résultent d'”attitudes perçues comme des provocations”. A la fin du match, trois drapeaux palestiniens étaient déployés dans les tribunes. Aucun incident ne s’est produit aux abords du stade, ni lors de l’arrivée des supporters ni après le match.
Un peu plus de 16 600 spectateurs ont assisté au match, soit la plus faible affluence de l’histoire pour un match de l’équipe de France au Stade de France, une salle de 80 000 places.
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