Œuf tableau: LE prix des œufs alternatifs de toutes sources vers les centres de conditionnement continuent de progresser. Les opérateurs signalent toujours une offre inférieure à la demande dans tous les codes, y compris le bio. Les cas de salmonelles et, dans une moindre mesure, de grippe aviaire continuent de compliquer les approvisionnements.
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Le marché aux œufs classés code 3 est encore assez animée, notamment par les achats auprès des centres qui cherchent à compenser le manque d’œufs de toutes provenances. Toutefois, certains opérateurs font encore état de commandes atones pour la saison auprès des grossistes, notamment à Rungis, en raison de prix élevés.
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Industrie : Cette semaine, la plupart des échangesœufs destinés aux casseurs qui nous ont été signalés étaient des lots sous APDI en raison de salmonelles. Ces œufs, qui ne sont pas inclus dans le devis, donnent du répit aux fabricants qui les acceptent alors que la disponibilité des œufs de catégorie A reste très limitée. Les rares volumes de catégorie A qui nous ont été signalés se sont négociés à des prix en hausse, mais la cotation établie aujourd’hui représente un trading très faible. Le manque d’offre n’explique pas entièrement ce manque d’échanges. Les industriels expliquent qu’ils préfèrent ne pas livrer plutôt que de vendre à perte. Leurs clients préfèrent également reporter leurs achats plutôt que de payer l’ovoproduit à ce tarif. Les origines étrangères restent peu présentes car peu compétitives. Il semble probable que les expéditions en provenance d’Espagne seront fortement perturbées la semaine prochaine avec la reprise du mouvement paysan, avec certainement de nouveaux contrôles aux frontières.
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