Ce jeudi, c’est de l’autre côté de la frontière linguistique qu’arrivent les critiques. Il s’agit cette fois de Michael Freilich, député N-VA et membre de la commission Mobilité, entreprises publiques et institutions fédérales. « Pourquoi le gouvernement continue-t-il, malgré un malaise persistant, à faire confiance à Guillaume Boutin, dont le mandat a été prolongé de six ans en juillet dernier, au lieu de faire pression, on lui donne carte blanche ? a-t-il déclaré, réagissant également à la tendance boursière du groupe qui continue de baisser.
Une attaque directe contre le PDG qui va mettre un peu plus de pression sur son avenir à la tête du groupe.
De son côté, Guillaume Boutin a défendu son mandat. A travers un post sur LinkedIn, il affirme avoir parlé avec le président du MR et avoir discuté”de la vision industrielle à long terme de Proximus et de l’impact de nos investissements sur la compétitivité économique du pays.
“Investir plus, c’est moins de cash-flow à court terme, ce qui affecte le cours de notre action, mais c’est surtout un levier pour créer de la valeur à long terme et assurer l’avenir de Proximus.”a-t-il notamment commenté. Avant d’ajouter : «Il est vrai que l’évolution de notre structure de marché et nos investissements en infrastructures pèsent sur le cours des actions. Mais notre stratégie nous permettra de réduire l’écart entre notre valeur intrinsèque et notre valeur marchande. J’en suis convaincu.
Related News :