douze personnes sont mortes dans un raid israélien sur Baalbek, annonce le ministère libanais de la Santé

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Au moins six personnes, dont quatre secouristes affiliés au Hezbollah, ont été tuées dans une frappe israélienne visant Arabsalim, une ville du sud du Liban, a annoncé jeudi 14 novembre le ministère libanais de la Santé. Un raid israélien visant un centre de défense civile libanais a également fait douze morts. morts dans un quartier de Baalbek, une grande ville située à l’est du Liban où est basé le Hezbollah, toujours selon le ministère libanais de la Santé. Plus tôt dans la journée, l’armée israélienne avait assuré avoir frappé “une trentaine de cibles terroristes” dans la banlieue sud de Beyrouth au cours des dernières 48 heures. Suivez notre diffusion en direct.

Israël dans le collimateur de l’ONU. Les méthodes de guerre utilisées par Israël dans la bande de Gaza « correspondre aux caractéristiques d’un génocide »» a affirmé le Comité spécial de l’ONU chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes. L’organisme, composé de trois États membres de l’ONU – la Malaisie, le Sri Lanka et le Sénégal – souligne le « des pertes civiles massives et des conditions délibérément mortelles imposées aux Palestiniens là-bas »dans un rapport qui sera présenté lundi à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Le programme nucléaire iranien. Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a appelé l’Iran à réaliser “résultats” avec l’AIEA concernant le contrôle de son programme nucléaire pour éviter “la guerre”. « Les installations nucléaires iraniennes ne doivent pas être attaquées »a-t-il ajouté, en visite à Téhéran, trois jours après que le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a déclaré que l’Iran était « plus exposé que jamais aux frappes sur ses installations nucléaires ». Après un échange avec Rafael Grossi, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a prévenu que son pays ne négocierait pas «sous intimidation» sur son programme nucléaire.

Israël continue de bombarder le sud de Beyrouth. Une frappe a visé jeudi 14 novembre la banlieue sud de la capitale libanaise, après un nouvel appel à l’évacuation publié par l’armée israélienne pour les quartiers de Choueifat, al-Omrousiya et Ghobeiry. Depuis mardi, au moins six séries de frappes ont visé la banlieue sud de la ville, faisant au moins huit morts. “Nous ne cesserons pas le feu, nous ne lâcherons rien et nous n’autoriserons aucun accord qui n’inclut pas la réalisation des objectifs de la guerre, et en particulier le droit d’Israël d’agir seul contre toute activité terroriste”, a prévenu mardi le nouveau ministre israélien de la Défense, Israel Katz.

Des soldats israéliens visés par le Hezbollah. Le mouvement islamiste libanais a déclaré, dans la nuit, avoir tiré des missiles sur des soldats israéliens dans le nord d’Israël, peu après avoir revendiqué une nouvelle frappe contre les troupes de l’Etat hébreu déployées au sud du Liban. Mercredi, l’armée israélienne a annoncé la mort de six soldats dans le sud du Liban, portant à 47 le nombre de ses soldats tombés dans les combats avec le Hezbollah.