AGI – L’Algérie a marqué un nouvelle série de licences pour l’exploitation des ressources gazières, dans le but d’augmenter la production d’environ 20 milliards de m3 par an dans les cinq à dix prochaines années. Cette augmentation significative, qui représente 40 % des exportations actuelles de gaz du pays d’Afrique du Nord, pourrait renforcer La position de l’Algérie comme fournisseur de gaz de l’Europesurtout après la baisse des approvisionnements en gaz russe qui a frappé le continent en 2022.
Dans une interview accordée à Argo Média pendant laSemaine africaine de l’énergie au Cap (Afrique du Sud), Mourad Beldjehemdirecteur de l’Autorité de régulation du secteur amont (ALNAFT), l’a expliqué ce chiffre représente une estimation préliminaire et que les premières quantités de gaz pourraient être mises sur le marché d’ici deux ans. “Ces volumes potentiels représentent une opportunité significative pour l’Algérie d’accroître sa part du marché gazier européen”, a déclaré Beldjehem, ajoutant que Le gaz algérien est principalement transporté vers l’Europe via des pipelines sous-marins et des navires GNL.
Le nouveau cycle de licences se concentre sur les ressources gazières terrestres. Sur les six blocs soumis à l’appel d’offres, cinq contiennent déjà des découvertes de gaz, tandis qu’un comprend un champ pétrolier en production qui pourrait bénéficier de l’application de techniques avancées de récupération du pétrole brut. « Aujourd’hui, la plupart des compagnies pétrolières internationales ne souhaitent pas investir exclusivement dans l’exploration. C’est pourquoi nous proposons six opportunités combinant exploration, développement et exploitation », a expliqué Beldjehem.
Le but de ce cycle semble être deassurer un retour sur investissement rapide aux entreprises internationales et, en même temps, encourager la poursuite des activités exploratoires. “Nous avons besoin de nouvelles découvertes pour remplacer nos réserves”, a ajouté Beldjehem, soulignant qu’actuellement seule la société d’État Sonatrach est activement engagé dans l’exploration du pays.
Le gouvernement algérien espère que la phase actuelle du programme attirera de grands acteurs internationaux. Selon Alnaft, l’interdiction”Course à l’investiture Algérie 2024» a suscité un vif intérêt de la part des dirigeants et des experts du secteur, confirmant leattractivité croissante des opportunités d’investissement en Algérie.
Toutes les informations sur les blocages seront accessibles aux entreprises concernées par 26 novembre. L’amélioration des conditions contractuelles introduite par la nouvelle loi sur les hydrocarbures de 2021, qui a rendu les conditions plus compétitives pour les investisseurs par rapport au cycle précédent de 2014, qui avait donné de mauvais résultats, constitue une incitation importante pour les entreprises étrangères.
Selon deux dirigeants de compagnies pétrolières occidentales interrogés par « L’Argus », cette révision réglementaire a suscité un regain d’intérêt pour le marché algérien, et de nombreuses entreprises évaluent attentivement les opportunités disponibles.
L’Algérie est actuellement en cours négociations bilatérales avec plusieurs entreprises étrangères afin de signer 13 contratsdont quatre pourraient être finalisés d’ici la fin de l’année, a ajouté Beldjehem. Concernant l’intérêt des géants américains comme ExxonMobil et Chevron pour le marché algérien, Beldjehem a indiqué que les discussions ont atteint un “stade commercial”.
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