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Israël commet le « crime de guerre » de « transfert forcé » de civils vers Gaza, accuse l’ONG Human Rights Watch

« Rendre systématiquement inhabitables de vastes zones de Gaza » constitue un « nettoyage ethnique », affirme également l’association dans un long rapport.

Publié le 14/11/2024 08:57

Mis à jour le 14/11/2024 09:36

Temps de lecture : 1 minute

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Des Palestiniens déplacés quittent le camp de Beit Hanoun pour rejoindre Jabalia, le 12 novembre 2024, dans la bande de Gaza. (OMAR AL-QATTAA/AFP)

Les ordres répétés d’évacuer la bande de Gaza donnés par l’armée israélienne entraînent des déplacements forcés de population, ce qui fait partie de la crise. « crime de guerre de transfert forcé »» accuse l’ONG Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié jeudi 14 novembre. Les autorités israéliennes affirment inviter les habitants de pans entiers du territoire à évacuer pour des besoins militaires et prétendent ainsi participer à la protection des civils.

« Israël doit démontrer dans tous les cas que le déplacement des civils est la seule option » respecter le droit international humanitaire, estime Nadia Hardman, chercheuse à HRW. « Israël ne peut pas simplement compter sur la présence de groupes armés pour justifier le déplacement de civils »continue. En octobre, l’ONU estimait à 1,9 million le nombre de Gazaouis déplacés par la guerre. Au début de la guerre, la population totale était estimée à environ 2,4 millions d’habitants.

Selon HRW, « Les actions d’Israël semblent également relever de la définition du nettoyage ethnique » dans des zones où l’armée a ordonné aux Palestiniens de partir et où ils ne pourront pas revenir. « Rendre systématiquement de grandes zones de Gaza inhabitables » constitue « nettoyage ethnique »insiste le porte-parole de HRW pour le Moyen-Orient, Ahmed Benchemsi.

 
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