Le décret prévoit un abaissement progressif du seuil de consommation, concerné par la libre négociation des prix. Cela concerne 200 millions de mètres cubes de gaz naturel par an pour la période 2025-2026 ; 100 millions de mètres cubes de gaz naturel par an pour la période 2027-2028 et 40 millions de mètres cubes de gaz naturel par an à partir de 2029.
Le ministère de l’Énergie et des Mines décide de mettre fin aux subventions généralisées aux prix du gaz naturel en ciblant les grands consommateurs industriels, tout en protégeant les ménages et les petits investisseurs. C’est ce qui ressort de la décision signée par le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, publiée au Journal officiel n°74, à travers l’arrêté du 13 octobre 2024 « définissant le seuil des quantités annuelles de gaz naturel consommées sur le réseau national ». territoire à partir duquel le prix de vente est librement négocié.
Les industriels algériens et étrangers, dont la consommation de gaz dépasse certains seuils, définis par la nouvelle réglementation, devront payer des prix plus élevés à partir de 2025, à travers une libre négociation des prix avec Sonelgaz, qui révisera progressivement les seuils de consommation sur cinq ans ouvrant la voie à la négociation. .
“Le prix de vente du gaz naturel à un client est librement négocié lorsque les quantités annuelles consommées, sur le territoire national, par ce client, pour ses propres besoins sont supérieures ou égales” à certains seuils, précise le ministre de l’Energie et des mines par l’intermédiaire de la nouvelle réforme.
Le décret prévoit ainsi un abaissement progressif du seuil de consommation, concerné par la libre négociation des prix. Cela concerne 200 millions de mètres cubes de gaz naturel par an pour la période 2025-2026 ; 100 millions de mètres cubes de gaz naturel par an pour la période 2027-2028 et 40 millions de mètres cubes de gaz naturel par an à partir de 2029.
Le ministère précise : « les quantités de gaz naturel consommées au cours de l’année (n-1), pour les clients existants, sont prises en compte pour l’application du seuil défini ; les quantités prévisionnelles de gaz naturel à consommer au cours de l’année (n) ou de l’année (n+1), selon le cas, pour les nouveaux clients.
L’application des tarifs négociés se fera donc sur la base des quantités réelles de gaz consommées au cours de l’année précédente, pour les clients déjà sous contrat, et sur la base des quantités prévisionnelles de l’année au cours de laquelle la relation commerciale est établie, ou de l’année suivante selon sur le dossier, pour les nouveaux clients.
La démarche, qui s’inscrit dans le cadre de la loi n°19-13 du 11 décembre 2019 régissant les activités des hydrocarbures, notamment son article 146, vise à mettre en œuvre la révision de la politique des subventions à l’électricité et au gaz dont la charge, de quelque 20 milliards de dinars, est entièrement supporté par le Trésor Public. Le ministre de l’Énergie et des Mines a, à de nombreuses reprises, souligné l’augmentation significative du niveau de consommation nationale de gaz naturel, alors que « les prix nationaux appliqués, notamment pour le gaz naturel, restent loin du coût réel de production.
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