Julien Barthélémy contribue à faire avancer la recherche. Il a réalisé une thèse de trois ans à l’Université de Poitiers. Des travaux qui devraient s’achever en 2026. « Ensuite, peut-être qu’un autre doctorant prendra la relève… » Pas trop frustrant ? « Nous savons que le travail de recherche est comme ça. C’est apporter sa contribution dans une chaîne. »
Il travaille sur l’un des cancers du sang les plus courants
Sa volonté aura permis une belle avancée. C’est aussi ce qui fait sa place dans la sélection des distinctions du prix jeune chercheur 2024. Le poitevin Julien Barthélémy fait partie des cinq finalistes. « Nous étions une centaine au départ »explique-t-il sous les yeux de sa directrice de thèse, Paule Seité du laboratoire communication cellulaire et microenvironnement tumoral (CoMeT).
Le jeune chercheur travaille sur le myélome multiple, un cancer de la moelle osseuse « pour lesquels les avancées scientifiques sont cruciales pour améliorer les traitements ». En France, il s’agit « six mille nouveaux patients chaque année » et c’est le « deuxième cancer le plus fréquent parmi les cancers du sang ». Voilà pour le contexte.
Julien Barthélémy’s work focuses on « le rôle d’un complexe protéique dans la progression du myélome multiple ». Avez-vous compris quelque chose ? Pas sûr… Derrière le jargon scientifique, on pourra décrypter que l’innovation qui lui a permis de postuler à ce prix réside dans « visualisation de la cellule cancérigène ». En détournant plusieurs technologies de capture, Julien a réussi à figer la cellule sur photo « comprendre le rôle complexe des trois protéines ».
Ces cellules tumorales qui prolifèrent « produire trop d’anticorps, provoquer une dégradation des os et des lésions rénales ». C’est pour trouver un moyen d’empêcher cette progression que le jeune universitaire poursuit ses recherches.
Mais par ailleurs, comment en vient-on à s’intéresser aux plasmocytes, ces cellules sécrétant activement des anticorps ? Paule Seité, professeur de biochimie-biologie moléculaire, explique : « Nous travaillons sur le sujet depuis cinq ans en lien avec le CHU de Poitiers. Comme c’est souvent le cas en recherche, c’est un peu par hasard que, sur vingt-cinq patients atteints de myélome multiple, nous avons identifié ce complexe de trois protéines. »
La recherche continue « sur les minitumeurs 3D » sur lequel sera testé « des molécules inhibant le complexe »avant les examens “sur le petit animal”. Avant cela, le 6 décembre 2024, Julien Barthélémy saura s’il a remporté le prix du jeune chercheur 2024. Une manière de mettre en valeur ses travaux et le laboratoire CoMeT de l’université.
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