Quel est ce grand marchandage sur les commissaires européens ?

Correspondant à Bruxelles

« Si vous me considérez comme un fasciste, c’est à vous de décider, mais nous sommes loin de la réalité. » Raffaele Fitto, le candidat présenté par Giorgia Meloni pour faire partie de la future équipe d’Ursula von der Leyen, n’a pas pu éluder le sujet. La nomination par le président de la Commission de ce membre de Fratelli d’Italia, ministre des Affaires européennes du gouvernement italien, au prestigieux poste de vice-président exécutif (en charge de la cohésion et des réformes), suscite la colère des élus. de la gauche et du centre du Parlement.

Lors de son audition de trois heures mardi matin, il a répondu à plusieurs questions sur son engagement politique au sein du parti postfasciste italien. Pour tenter d’apaiser les députés, il leur a promis de ne pas être commissaire d’un parti ou d’un pays, mais de servir l’Europe.

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Le « cas » Fitto était au cœur des négociations à Bruxelles mardi, où s’est achevé le processus d’examen des 26 commissaires désignés…