Des attaques de drones d’une ampleur sans précédent ont frappé l’Ukraine et la région de la capitale russe Moscou dans la nuit de samedi à dimanche, dénoncent les deux parties, malgré la rencontre de jeudi entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui aurait demandé de ne pas provoquer une escalade en Ukraine. le Washington Post. Il s’agirait de la première conversation téléphonique entre les deux hommes depuis la victoire de Trump à l’élection présidentielle américaine mardi dernier.
Le Kremlin a nié lundi que le président russe Vladimir Poutine et Donald Trump se soient entretenus après la victoire de ce dernier à l’élection présidentielle américaine. IL Washington Post. “Cela ne correspond absolument pas à la réalité, c’est une pure invention”, « ce sont tout simplement de fausses informations »Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes.
Selon le journal américain, l’objectif de paix sur le continent européen a été discuté et Donald Trump a déclaré espérer pouvoir en discuter. «Bientôt la résolution de la guerre en Ukraine»selon des sources anonymes. Interrogé par l’AFP, l’entourage de Donald Trump n’a pas confirmé cette première conversation téléphonique entre les deux hommes depuis la victoire de Trump à l’élection présidentielle du 5 novembre.
« Un accord qui mène à la paix »
Alors que le conflit entre Kiev et Moscou fait toujours rage, le Kremlin a déclaré qu’il pouvait voir des « signaux positifs », comme il a mentionné un possible « paix » e n’a pas montré « désir d’infliger une défaite stratégique à la Russie ». «Trump, pendant sa campagne électorale, a déclaré qu’il collectait tout cela grâce à des accords. Et qu’il puisse obtenir un accord qui mène à la paix.”Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré dans une interview diffusée dimanche. “Il parle de paix, pas de confrontation, pas de désir d’infliger une défaite stratégique à la Russie, ce qui le distingue favorablement de l’administration actuelle”il a continué.
Berlin, de son côté, a annoncé que Trump s’était entretenu dimanche avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Les deux « ils se sont dit prêts à travailler ensemble pour le retour de la paix en Europe »a déclaré le porte-parole de la chancelière, Steffen Hebestreit.
Donald Trump, qui reviendra à la Maison Blanche le 20 janvier, a régulièrement affirmé qu’il pouvait mettre fin à la guerre. “en un jour”sans jamais détailler comment il procéderait. Mais cela impliquerait probablement un accord qui obligerait Kiev à céder une partie de son territoire à Moscou. Selon les mêmes sources, cette question foncière a également été évoquée.
Avec la victoire de Donald Trump, se pose la question de la pérennité du soutien américain, qui permet à l’Ukraine de résister aux troupes russes depuis février 2022. Les États-Unis dépenseront les six milliards de dollars restants destinés à l’Ukraine avant l’arrivée de Trump au pouvoir, » a déclaré dimanche le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, mettant en garde contre les risques liés à l’arrêt du soutien américain à Kiev.
Sur le terrain les combats continuent
L’alerte aérienne a été déclenchée lundi matin dans presque toute l’Ukraine en raison du décollage d’un grand nombre de bombardiers russes, après une série d’attaques qui ont fait au moins six morts dans le sud du pays dans la nuit. “Attention! Danger de missiles à travers l’Ukraine ! Décollage du MiG-31K”, a écrit l’armée de l’air ukrainienne dans un message sur Telegram. Il a également annoncé que huit bombardiers stratégiques Tupolev Tu-95 se dirigeaient vers l’Ukraine.
Les Tu-95 sont des bombardiers à longue portée développés sous l’Union soviétique et capables d’emporter des missiles de croisière. Le MiG-31 est un avion d’interception et d’attaque, souvent utilisé pour accompagner les bombardiers stratégiques. Dans la nuit, au moins six personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées dans des attaques russes à Mykolaïv et Zaporizhia, dans le sud du pays, selon les autorités locales.
Le ministère russe de la Défense a de son côté indiqué avoir neutralisé dimanche matin 34 drones dans la région de Moscou, un nombre record dans la région de la capitale russe depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine en 2022. Selon cette Source, 36 autres drones ukrainiens ont été abattus dans deux régions frontalières de Moscou et trois autres à la frontière avec l’Ukraine.
Le gouverneur de la région de Moscou, Andreï Vorobiov, a indiqué que les interceptions avaient eu lieu notamment dans les villes de Ramenskoye et Domodedovo, à environ 40 kilomètres au sud-est du centre de Moscou et à proximité des aéroports. Selon lui, une femme de 52 ans a été blessée par des éclats d’obus, brûlée au visage, au cou et aux mains, et deux maisons ont été incendiées.
Cette opération aux portes de Moscou intervient quatre jours après une attaque massive de drones russes sur la capitale ukrainienne, ciblée quasi quotidiennement pendant un mois. Dans la nuit de samedi à dimanche, nouvelle attaque “documentation” de 145 drones russes ont ciblé l’Ukraine, a rapporté le président ukrainien Volodymyr Zelenskyj sur X. L’armée de l’air ukrainienne a déclaré que 62 des 145 drones avaient été neutralisés. Pour l’heure, les autorités ukrainiennes n’ont pas revendiqué les attaques de drones contre Moscou.
Les troupes ukrainiennes sont épuisées
Sur le front, les troupes ukrainiennes sont épuisées, souffrent de leur infériorité en armes et en personnel et se replient dans de multiples secteurs de l’est de l’Ukraine, là où les troupes russes ont progressé le plus rapidement ces dernières semaines. La Russie a revendiqué dimanche la conquête d’un nouveau village, Vovtchenka, dans la région de Donetsk (est) de l’Ukraine.
Par ailleurs, selon Kiev et les Occidentaux, des milliers de soldats nord-coréens sont déployés dans la région russe de Koursk, où l’armée ukrainienne contrôle plusieurs centaines de kilomètres carrés depuis l’opération surprise lancée le 6 août. Kiev assure qu’ils ont déjà engagé des combats.
L’Occident refuse cependant d’autoriser Kiev à frapper profondément en territoire russe avec les armes qu’il fournit et à abattre des missiles russes visant des villes ukrainiennes, par crainte d’une escalade.
Mise à jour : à 10h20, avec le démenti par le Kremlin de la conversation téléphonique entre Trump et Poutine.
Related News :