A cinq minutes de la fin, Lens a complètement écrasé Nantes (3-2) ce samedi soir pour la onzième journée de championnat.
Mené à cinq minutes de la fin, Lens s’est totalement défait de Nantes (3-2), qui pensait avoir réalisé le coup parfait samedi soir au Stade Bollaert lors de la onzième journée de Ligue 1. C’était une soirée sur le fil où les la pièce a mis du temps à choisir dans quelle direction tomber. Przemyslaw Frankowski a ouvert les hostilités (21e) devant Nantes et son bloc compact a changé la donne grâce à Moses Simon (36e) puis Nicolas Cozza (71e). Mais Lens, reparti sur deux défaites de suite, a joué avec cœur, égalisant grâce à Hamzat Ojediran (86e) puis prenant définitivement l’avantage avec un but d’Adrien Thomasson (90e) pour se remettre en route dans la course à l’Europe.
Le Sang et Or remonte provisoirement à la cinquième place (17 points) tandis que Nantes est 14e (dix points), avant la trêve internationale de novembre.
Cette soirée, dans la fraîcheur de l’automne artésien, fut d’abord une histoire de pénalités. Dix minutes après l’arrêt du match après que des supporters lensois ont lancé des dizaines de balles de tennis sur le terrain pour dénoncer la direction de la Ligue de football professionnel (LFP), Frankowski a parfaitement croisé son tir devant Alban Lafont. Un soulagement pour le club du bassin minier, sevré des buts à domicile depuis fin août et remodelé en raison de nombreuses absences.
Mais une bouffée d’air frais de courte durée. L’entraîneur nantais Antoine Kombouaré a peut-être dressé un mur devant Alban Lafont (défense à cinq), mais l’équipe nantaise s’est projetée vers l’avant. Mostafa Mohamed a trouvé le poteau d’entrée (3e), avant que son complice Moses Simon, omniprésent sur son couloir gauche, ne remette les Canaris sur pied, dans le sillage d’une faux retardée de Facundo Medina sur Nicolas Cozza.
Le miracle lensois
Cozza lui-même, définitivement sur la bonne voie, s’est retrouvé au bon endroit au bon moment après un centre de Simon à la fin du dernier quart d’heure pour donner l’avantage à son équipe. Lens, englué dans ses déboires offensifs, frustré quand Andy Diouf décochait un tir qui heurtait un poteau (55e), a encore succombé.
Mais Hamzat Ojediran a mis ses hommes du bon côté. Le Nigérian, seul dans la surface, égalisait avant que Bollaert n’explose de joie grâce à Thomasson. Le milieu de terrain a respiré le tir du droit après une tête mal lancée de Nicolas Pallois – pourtant à égalité – vers son gardien.
Avec ce succès inattendu compte tenu du scénario, la clique de Will Still se retrouve à trois points de l’Olympique de Marseille alors qu’en Loire-Atlantique elle cherche désespérément la clé du bonheur depuis maintenant huit matchs (cinq défaites, trois matchs nuls). .
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