Nouvelle journée de tension devant l’usine Michelin de Cholet (Maine-et-Loire), ce vendredi 8 novembre 2024. Les salariés continuent de crier leur colère trois jours après avoir appris la fermeture du site d’ici 2026.
DANS LES PHOTOS. « Tueur de Michelin ! » » : les salariés de l’usine de Cholet crient leur colère
Ce matin, plusieurs responsables politiques, dont le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, ont participé à une réunion dans la sous-préfecture de Cholet avec des représentants syndicaux.
Après avoir salué l’arrivée d’un membre du gouvernement, Gilles Bourdouleix, maire de Cholet, a dénoncé le discours de l’entreprise qui mettait en avant « problèmes de concurrence internationale » pour justifier son départ imminent de la ville.
«On a organisé la fin de Cholet»
« La mort de Michelin Cholet n’est pas un accident. C’est un meurtre industriel, un meurtre prémédité. »a-t-il déclaré. “Nous avons organisé en deux la fin de Cholet, comme la fin de Vannes (Morbihan), comme la fin de La Roche-sur-Yon (Vendée), comme la fin de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), trois ans. L’objectif de Michelin est de n’avoir qu’un seul site, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), et d’avoir des usines dans des pays où produire coûte moins cher.il a ajouté.
Peu avant 13 heures, le ministre de l’Industrie a été hué par des manifestants devant l’usine. Il n’y est pas resté longtemps.
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