et au final, c’est le pouvoir d’achat qui gagne

Publié le 8 novembre 2024 à 13h03 / Modifié le 8 novembre 2024 à 13h53

«Rendre l’économie à nouveau grande.» C’est un slogan sur lequel Donald Trump aurait pu surfer, tant sa campagne s’est concentrée, outre l’immigration, sur le porte-monnaie des Américains. Il a ainsi mis en avant ce qu’il prétend être la période bénie de son mandat, durant laquelle l’essence ne coûtait rien, les loyers étaient abordables et remplir son caddie n’était pas une angoisse existentielle, pour résumer très schématiquement. ses propos de campagne. Le candidat républicain n’a pas tort lorsqu’il affirme que le coût de la vie était globalement moins élevé sous sa présidence, de 2016 à 2020. C’est plutôt son successeur qui a hérité d’une conjoncture économique défavorable. La fin du mandat républicain a été marquée par le covid, laissant une économie exsangue à Joe Biden, qui a dû lutter pendant quatre ans contre l’un des taux d’inflation les plus élevés de l’histoire moderne du pays. En juin 2022, la hausse des prix a atteint son maximum, soit 9,1 %, à des années lumières de la moyenne de 1,9 % sous Donald Trump.

Ainsi, le refrain du milliardaire, demandant rhétoriquement aux Américains s’ils se sentaient mieux économiquement avec lui à sa tête, était particulièrement efficace. Surtout face à un électorat qui a placé son pouvoir d’achat au premier rang de ses préoccupations. Il était ainsi en tête des 22 préoccupations recensées dans un sondage Gallup début octobre 2024, étant même « le seul sujet sur lequel une majorité d’électeurs, 52 %, déclarent que les positions des candidats sur ce sujet ont un impact ». influence « extrêmement importante ». sur leur vote. Un constat qui s’est vérifié dans les urnes : 79 % des électeurs ayant placé le pouvoir d’achat comme première préoccupation ont voté pour Donald Trump.

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