Lettre du jour : les incohérences des anti-voitures

Genève, le 6 novembre

Je ne suis pas un expert en circulation, mais je ne pense pas qu’il soit nécessaire de l’être pour comprendre que lorsqu’une voiture roule sur l’autoroute, elle n’est pas ailleurs. L’un des arguments les plus stupides avancés par les anti-automobiles est de dire que les autoroutes sont des « aspirateurs de voitures » : bien sûr, ce sont des aspirateurs de voitures, et c’est exactement ce que nous leur demandons.

Dire que l’élargissement des autoroutes augmentera la circulation dans les villages est donc un pur non-sens. Et comme les anti-voitures n’ignorent pas une incohérence, pour certains il n’est pas nécessaire de procéder à ces agrandissements car c’est une course folle et dans dix ans elle sera à nouveau encombrée, pour d’autres nos habitudes de mobilité changent, elles le feront toujours qu’il y ait moins de voitures et donc ce n’est pas nécessaire. Tu devrais le savoir ! Ce n’est évidemment ni l’un ni l’autre.

Le parc automobile est saturé et ne fera qu’augmenter au rythme de la croissance démographique qui se tarit lentement à l’échelle mondiale. Et si l’on regarde vers l’avenir, bientôt les voitures ne fonctionneront plus à l’électricité, ce qui est une aberration, mais plutôt à l’hydrogène ou aux carburants de synthèse, donc solaires, et ne généreront donc plus de pollution. Mais les voitures seront toujours là et les embouteillages ne profitent à personne, sans compter qu’il n’y a rien de plus polluant qu’une voiture à l’arrêt avec le moteur allumé, c’est pourquoi ces agrandissements sont nécessaires.

Éric Steiner

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