Par
Carine Robinault
Publié le
8 novembre 2024 à 11h22
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L’annonce a été faite hier, jeudi 7 novembre 2024 : l’hôpital de La Ferté-Bernard (Sarthe) sera équipé deune IRM (imageur à résonance magnétique) au premier trimestre 2026. L’ARS (Agence Régionale de Santé) a donné son accord à l’établissement le 26 octobre 2024.
« Il s’agit d’un nouvel outil important pour les patients. Entre Chartres (Eure-et-Loir) et Le Mans, il n’y a pas d’IRM. Cela réduira les délais de prise de rendez-vous. Aujourd’hui, il faut compter 8 à 12 semaines pour en obtenir un », commente Philippe Cutté, directeur adjoint du centre hospitalier de La Ferté-Bernard et de l’EHPAD de Montmirail.
Un nouveau bâtiment pour la future IRM à côté du scanner à l’hôpital de La Ferté-Bernard
L’équipement devrait être opérationnel au premier trimestre 2026 puisqu’il nécessite la construction d’un nouveau bâtiment, à côté du scanner Fertois, situé sur l’avenue Pierre-Brûlé. « Nous allons le relier à l’hôpital », note le directeur adjoint de l’hôpital.
Ce qui évoque un investissement total de 2,7 millions d’euros, soit 1 million d’euros pour la construction du bâtiment de 100 à 120 m2, qui doit être blindé électromagnétiquement, et 1,7 million d’euros pour l’achat de l’imageur, « si on investit, car il y a sont aussi des possibilités de location ».
Un projet ambitieux pour un établissement dont chacun connaît la situation financière « difficile », comme l’admet Philippe Cutté.
La plupart de nos prêts expirent au début des années 2030, mais nous avons encore des opportunités d’emprunter.
22 à 24 patients par jour pour une IRM à l’équilibre
Le centre hospitalier devra aussi faire face à une autre difficulté, celle du recrutement des manipulateurs. « Nous avons un plan de formation pour 2025 et 2026 pour reconvertir l’ensemble de notre personnel. »
Enfin, une autre inconnue est la rentabilité de tels équipements. 22 à 24 patients par jour devront être accueillis pour passer des examens afin d’équilibrer l’installation. « C’est pourquoi nous réfléchissons à la création d’un groupement avec des radiologues privés, afin de contribuer au financement de cette IRM », explique Philippe Cutté.
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