Les ventes de rectifieuses augmentent en France.
Mais que valent-elles vraiment par rapport aux machines à dosettes ?
Une équipe de TF1 les a comparés.
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LE WE 20H
Raphaël est très fier de sa nouvelle cafetière. Fini les cosses, c’est parti à la machine à grains. « Vous mettez votre grain à la poubelle, et vous avez ensuite plusieurs options sur la machine qui permettent de faire des cafés courts, des cafés longs », il explique dans le rapport voir ci-dessus. Une innovation qui le ravit, mais qui a un coût : 400 euros. « C’est un peu cher, comparé à la machine à café à capsules, mais à long terme, je pense que c’est facile à trouver. »assure-t-il. Notre amateur de café a-t-il raison ? Est-ce vraiment économique ?
Ces machines, capables de moudre directement les grains de café, font un tabac. Mais que valent-elles par rapport aux machines à dosettes ? Premier constat, le prix. Les cafetières en grains, stars des rayons, sont en moyenne trois fois plus chères. “On a une gamme qui est devenue très large, autour de 350 euros”, explique Catherine Meyrand, responsable de l’électroménager à l’hypermarché Auchan de Bordeaux (Gironde).
Or, les ventes de grains de café ont bondi de 20 % en l’espace d’un an, les broyeurs étant de plus en plus accessibles. « C’était encore un budget dans le passé. La deuxième grande attente de nos clients se situe au niveau écologique. Toutes ces capsules qui nous encombrent et qui polluent la planète, avec le moulin, le marc de café, vous le mettez dans votre jardin ou dans vos pots de fleurs”argumente le responsable.
Si l’on veut réaliser un bon expresso, il faut éviter la dosette qui est moulue très longtemps à l’avance.
Arthur Audibert, roaster in Bordeaux
Ces machines sont donc plus chères à l’achat, mais qu’en est-il au quotidien ? Prenons une machine à grains à 300 euros et une cafetière à dosettes à 90 euros. Une tasse de café en dosettes coûte 30 centimes. Alors que pour le café en grain, comptez 15. Résultat, si vous buvez deux cafés par jour, les dosettes reviendront plus chères que le café en grain au bout de deux ans d’utilisation.
La question centrale demeure, celle du goût. Arthur Audibert, torréfacteur à Bordeaux, a accepté de déguster trois cafés issus de méthodes différentes : moulu, en grains et en dosettes. Pour le café moulu filtré, rien à signaler. “Je trouve qu’un café comme ça peut être agréable le matin”dit-il. Mais pour les cafés plus forts, cet expert est unanime, “c’est sans hésiter le grain”. « Si on veut faire un bon expresso, il faut éviter la dosette qui est moulue très longtemps à l’avance », il prévient.
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Ces machines sont si populaires que sur Internet, les chaînes YouTube se spécialisent. Comparatifs, tutoriels, ils ont des milliers de vues. Philippe se produit dans un studio entièrement équipé. Son entreprise Maxicoffee en profite, elle vend également des machines à café. « Dès qu’une machine sort sur le marché, nous réalisons sa vidéo. Mais alors, nous pourrons vendre des centaines, voire des milliers de machines du même type. Un consommateur achètera sa machine une fois tous les cinq ou sept ans et ensuite, il achètera du café tous les jours et ce qui nous intéresse c’est de garder ce consommateur. explique Lionel Galut, directeur général de Maxicoffe. Et ça marche. Sur son site e-commerce, le groupe a vendu 500 000 machines en cinq ans. Cela représente 10% du marché en France.
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