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Mikaël Kingsbury remporte son 10e Maurice

L’haltérophile Maude Charron et le skieur acrobatique Mikaël Kingsbury sont partis du 51e Gala Sports Québec avec les prix les plus prestigieux.

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Ils ont été respectivement nommés athlète féminin et masculin de l’année au niveau international lors du gala qui a eu lieu jeudi soir.

Charron, originaire de Sainte-Luce près de Rimouski, a remporté une médaille d’or à Tokyo en 2021, et elle a récidivé à Paris l’été dernier en mettant la main sur l’argent chez les 59 kg, une nouvelle catégorie de poids.

Quant à Kingsbury, originaire de Deux-Montagnes, il est devenu le skieur le plus titré de la Coupe du monde avec 90 victoires, toutes disciplines confondues. La saison dernière, il a remporté 14 médailles sur le circuit de la Coupe du monde, dont 10 d’or.

Et dix

Pour Mikaël Kingsbury, il s’agit d’un dixième trophée Maurice. Ses étagères commencent à déborder.

«J’ai toujours de la place», rit-il. C’est un trophée qui reste spécial. Il porte le nom de Maurice Richard, qui est probablement l’une des plus grandes légendes du sport québécois. Dix est un nombre rond.

Le skieur de bosses a remporté trois médailles olympiques ainsi que 12 grands globes de cristal et 13 petits globes. A 32 ans, il a encore des objectifs. “Il y a le duel qui s’ajoute aux JO”, dit-il. Personne n’a encore remporté de médaille en duel, c’est une belle opportunité, d’autant plus que j’ai été très bon ces dernières saisons, j’ai été champion du monde trois fois ces six dernières années.

Confirmation

Maude Charron a remporté une deuxième médaille olympique en l’espace de trois ans et pourtant elle était pleine de doutes avant de monter sur l’estrade à Paris.

« La deuxième médaille a confirmé que la première n’était pas un hasard, mais ce n’était pas le même environnement, la même catégorie de poids et les mêmes concurrents.

“Cela a confirmé que l’haltérophilie est un sport dans lequel je peux performer dans deux catégories de poids différentes.”

A Paris, elle se souvient surtout qu’elle a pu profiter de ces jeux dans un tout autre contexte que la bulle pandémique de Tokyo et surtout, elle a vécu cette expérience avec sa famille.

Pensez à la suite

À 31 ans, Maude Charron n’a pas encore posé ses chaussures sur la plateforme, comme on dit dans le jargon de l’haltérophilie, mais il ne faut pas forcément s’attendre à ce qu’elle soit à Los Angeles dans quatre ans.

« Je ne me vois pas faire un cycle, c’est long et c’est loin. Je ne ferme pas la porte, mais je ne la laisse pas grande ouverte non plus. Je m’entraîne dix fois par semaine, ma tête et mon corps ne veulent plus faire ça.

« Avec mon entraîneur, on essaie de trouver une manière différente avec une fréquence différente de s’entraîner tout en gardant le niveau que j’ai. J’aime toujours la compétition, mais je veux essayer d’autres sports sans avoir peur de me blesser.

Elle pense aussi à la suite de sa vie, puisqu’elle suit une formation de policière et qu’elle commence à étudier ses options au Bas-St-Laurent.

 
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