Les heures supplémentaires effectuées par les pompiers du Service d’incendie du Saguenay ont plus que explosé, alors que les coûts s’approchent du million de dollars pour 2024.
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Les heures excédentaires sont près de 20 fois supérieures à celles d’il y a cinq ans, selon les enseignements tirés TVA Nouvelles en raison d’une demande d’accès à l’information. Une nouvelle convention collective, qui modifie l’organisation du travail, serait en cause. « Il était difficile d’obtenir des congés et les vacances étaient limitées. Pour nous, c’était un enjeu de négociation», a déclaré le président du Syndicat des pompiers du Saguenay, David Girard.
Voici à quoi ressemblent les heures supplémentaires des pompiers :
- 2019 : 650 heures
- 2023 : 12 300 heures
- 2024 : 11 600 heures (jusqu’au 31 août)
Capture d’écran du LCN
Ces augmentations ont également un impact sur les coûts budgétaires. La facture est passée de 34 000 $ en 2019 à plus de 730 000 $ aujourd’hui. Ce sont des chiffres 21 fois plus élevés.
Capture d’écran du LCN
Le directeur des pompiers tient cependant à nuancer cette explosion des chiffres, qui ne se traduit pas par une augmentation du budget global des activités. « Oui, nous disposons de l’enveloppe de temps supplémentaire [sic]mais l’argent qu’on n’utilise pas pour les travailleurs temporaires, on le met dans l’enveloppe temps supplémentaire», a expliqué Éric Morin.
Moins d’intérimaires
Il y a quelques années, le nombre d’intérimaires était d’environ 40. Depuis, ce chiffre a diminué de moitié.
Le service d’incendie a indiqué qu’il était possible de réaliser des économies en obligeant les employés permanents à faire davantage d’heures supplémentaires plutôt qu’en gardant des employés temporaires, qui n’étaient souvent pas disponibles.
Capture d’écran du LCN
« Chaque pompier doit avoir deux combinaisons de combat, on parle de 9 000 dollars, plus les frais d’entretien. Il y a aussi des formations où chaque employé doit avoir 100 heures», a indiqué Éric Morin, précisant que ces dépenses étaient énormes pour les employés qui refusaient fréquemment les quarts de travail.
Ce dernier, n’ayant pas d’horaires garantis, finissait souvent par trouver un autre emploi, qu’il privilégiait par rapport aux pompiers.
Les partis patronaux et syndicaux affirment que la conciliation travail-famille est bien meilleure depuis ces changements. L’attribution d’heures supplémentaires a permis d’accorder davantage de congés et de vacances aux ingénieurs lorsqu’ils en faisaient la demande.
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