La conversation a été « amicale et cordiale », les deux dirigeants « ont convenu de coopérer pour la sécurité d’Israël » et ont « discuté de la menace iranienne », qui soutient également le Hamas, selon le bureau de Benjamin Netanyahu. Il avait auparavant salué “le retour historique à la Maison Blanche” de Donald Trump, qui avait multiplié les gestes en faveur d’Israël, et était le favori des Israéliens, selon les sondages. « Ensemble, nous renforcerons l’alliance américano-israélienne, ramènerons les otages » – détenus à Gaza depuis l’attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien le 7 octobre 2023 – « et resterons fermes pour vaincre l’axe palestinien ». Le mal dirigé par l’Iran », a réagi le nouveau ministre israélien de la Défense, Israel Katz, au X.
“Fin à la guerre”
« Trump continuera probablement à soutenir Netanyahu dans ses combats à Gaza et au Liban », mais « sans lui permettre d’entrer dans une véritable guerre contre l’Iran », a déclaré l’ancien ministre palestinien Ghassan Khatib, professeur à l’université de Birzeit en Cisjordanie occupée. « Nous avons juste besoin » que le futur président « nous donne des armes » pour « mettre fin à la guerre », a répondu ce matin Yossi Mizrachi, un marchand de légumes israélien de 51 ans dans un marché de Jérusalem. “Nous avons besoin de quelqu’un de fort comme Trump pour mettre fin à la guerre”, a déclaré Mamdouh Al-Jadba, un Gazaoui de 60 ans déplacé par les combats.
Naïm Qassem, s’exprimant avant les résultats des élections présidentielles américaines, a déclaré que son mouvement ne compte pas sur leur résultat pour parvenir à un cessez-le-feu avec Israël. Peu après la diffusion de son discours préenregistré, l’armée israélienne a mené une attaque, suite à un ordre d’évacuation, dans la banlieue sud de Beyrouth, où elle avait tué le 27 septembre son prédécesseur Hassan Nasrallah. L’armée israélienne a enregistré 120 obus tirés dans la journée par le Hezbollah depuis le Liban. « Nous avons des dizaines de milliers de résistants entraînés qui peuvent affronter « Israël » et résister », a assuré Naïm Qassem.
Israël, qui mène depuis le 23 septembre une campagne d’attaques intensives contre le Hezbollah au Liban et une offensive terrestre dans le sud du pays depuis le 30 septembre, “crira (de douleur) sous les missiles et les drones, personne”. l’emplacement de l’entité israélienne est inaccessible », a-t-il menacé. Le mouvement avait précédemment déclaré avoir tiré des missiles sur une base militaire près de l’aéroport Ben Gourion, au sud de Tel Aviv, sans causer de dégâts ni affecter le trafic, selon l’Autorité aéroportuaire israélienne. Le Hezbollah, dont le leadership a été largement affaibli, veille à ce que ses hommes repoussent les incursions israéliennes et annonce des attaques quotidiennes contre Israël.
Plus de 2 600 morts au Liban
L’armée israélienne a également mené mercredi des attaques dans le nord-est et le sud du Liban, fiefs du Hezbollah. Ceux qui ont visé la vallée de la Bekaa et sa capitale Baalbek, à l’est, ont tué “40 personnes et en ont blessé 53”, a annoncé dans la nuit le ministère libanais de la Santé. Au moins deux nouvelles attaques ont frappé le sud de Beyrouth jeudi matin après que l’armée israélienne a appelé les habitants de quatre quartiers chiites à évacuer. Israël a lancé ses forces contre le Hezbollah après plus d’un an d’échanges de tirs transfrontaliers avec le groupe, qui ont provoqué le déplacement de quelque 60 000 habitants du nord d’Israël. Le Hezbollah a ouvert ce front en soutien au Hamas au début de la guerre à Gaza.
Plus de 2 600 personnes, « pour la plupart des civils », ont été tuées à travers le Liban depuis le 23 septembre, a annoncé mercredi le ministre de la Santé, Firass Abiad. L’armée israélienne poursuit également ses opérations contre le Hamas à Gaza, notamment dans le nord où elle mène depuis un mois une offensive meurtrière. Mercredi soir, elle a annoncé avoir intercepté un projectile lancé depuis le territoire assiégé vers le sud d’Israël. Israël s’est engagé à détruire le Hamas après le 7 octobre, ce qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte basé sur des données officielles israéliennes, incluant des otages tués ou morts en captivité.
Related News :