Le ministre des Finances Laaziz Faid a indiqué que le taux d’inflation global est tombé à 4,25% au cours des neuf premiers mois de l’année en cours.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, s’est encore exprimé hier sur l’APN pour répondre aux nombreuses questions des députés sur la loi de finances 2025. Le premier financier du pays a longtemps défendu les choix du gouvernement sur le cadre économique et les options relatives à la défense du pouvoir d’achat. . Il informera d’emblée que le taux d’inflation mondial est tombé au niveau de 4,25% au cours des neuf premiers mois de l’année en cours.
Cette baisse, a-t-il expliqué, est principalement due à celle observée dans la catégorie alimentaire, qui est passée d’un taux de 14% à 3,6%. Répondant point par point aux observations des membres de l’APN, il rappellera que si le PLF-2025 a été élaboré sur la base du baril à 60 dollars, comme prix de référence, c’est parce que, a-t-il relevé, le prix du pétrole (Sahara Blend), il aurait dû perdre 7 dollars entre le début de l’année et octobre, lorsque les prix sont passés de 82 dollars à 75 dollars le baril.
Le ministre a également répondu à la question des députés qui ont rappelé la nécessité de respecter l’article 72 de la loi organique relative aux lois de finances (18-15) qui oblige le gouvernement à présenter au Parlement un rapport sur la situation de l’économie nationale avant la fin de la période. du premier trimestre de l’exercice, dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de finances.
Le ministre a justifié cet échec par l’absence de données fiables en cette période de l’année pour avoir de la clarté sur les indications à donner à la loi de finances. Selon lui, l’absence de données diminue l’importance de cette opération. Le ministre a réitéré la volonté du gouvernement de poursuivre le système de subventions dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat.
De même, il a souligné l’extension des mesures fiscales liées à l’importation de viande et d’autres produits de base. Il a, à cet égard, souligné également le niveau historique des dépenses prévues dans ce projet de loi qui consacre l’attachement de l’Etat à son caractère social. Les dépenses budgétaires devraient s’établir à 16.794,61 milliards de dinars en 2025, en hausse de 9,9% par rapport à l’année 2024 (LF), tandis que les recettes budgétaires devraient augmenter de 3,5% par an par rapport à la clôture prévisionnelle de l’année 2024, pour atteindre 8.523,06 milliards de dar. principalement due à la hausse de 9 % des recettes fiscales.
Abordant le chapitre des investissements, le ministre relèvera que les dépenses ont augmenté au premier semestre de l’année en cours de 1.797 milliards de dinars, passant ainsi de 510 milliards de dinars à fin juin 2023 à 6.946 milliards de dinars à fin juin 2024, soit plus de 34 %. Pour le prochain exercice, les dépenses imprévues s’élèvent à environ 2,198 milliards de dinars, soit 13,1% du budget de l’Etat. Il a également demandé la conclusion des études sur la maturation des projets pour éviter les réévaluations. Une autorisation d’engagement de 361,86 milliards de dinars et des crédits de paiement de 248,68 milliards DA sont attendus. Cela correspond aux opérations en cours, qui représentent respectivement 16,4% et 7,9% du total des crédits de dépenses d’investissement.
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