Déjà reconnu coupable de faits de violences, le père comparaît devant le tribunal correctionnel de Nîmes.
Une dispute qui a pris des proportions disproportionnées. C’est ce qui ressort de cette affaire jugée ce mardi 5 novembre au tribunal correctionnel de Nîmes. Le 6 mai, une jeune fille de 16 ans, qui vit avec ses parents à Beaucaire, se serait disputée avec son père au sujet d’un désaccord sur son orientation professionnelle. Au départ, elle souhaitait étudier pour devenir vétérinaire.
Mais son choix s’est finalement porté sur une carrière d’aide-soignante. Un changement de métier que son père n’aurait pas accepté. Il l’aurait ensuite frappé à plusieurs reprises et aurait menacé de le tuer. Des faits que ce dernier conteste.
“Ce ne sont que des mots”
“C’est vrai que je l’ai attrapée par le bras et je lui ai dit que tant qu’elle était avec papa et maman, ce n’était pas elle qui décidait.”déclare-t-il au tribunal. Une altercation à laquelle la jeune fille a répondu par un coup de pied dans la poitrine. Et puis les choses auraient empiré. «Il m’a frappé au visage et à la cuissedécrit la jeune victime. Et il m’a dit que si je recommençais, il m’écraserait.. Des propos que le prévenu tente de nuancer : “Ce ne sont que des mots”. « Sauf que les mots ont un sens monsieur »rétorque le procureur Jean-Luc Vasserot.
D’autant que l’homme ne connaîtrait pas son premier épisode de violences. Avec quatorze mentions à son casier, il a déjà été condamné pour violences sur son ascendant et son ex-femme. “Et il m’a dit que quand j’aurais 18 ans, il me tabasserait parce que la police ne serait plus derrière moi pour me protéger”ajoute sa fille, qui a depuis déposé une deuxième plainte contre son père. Il a été condamné à dix mois de prison avec sursis, dont vingt-quatre mois avec mise à l’épreuve, avec interdiction d’approcher sa fille et obligation de lui prodiguer des soins.
Related News :