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quel avenir pour la vie nocturne du marché de Saint-Cyprien, qui a annulé sa manifestation du jeudi ?

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La dernière soirée de l’année au marché de Saint-Cyprien devait avoir lieu ce jeudi 7 novembre, mais elle a été annulée faute de budget suffisant. Quel avenir pour cet événement qui attire 3000 personnes à chaque édition ?

Les temps sont compliqués pour les marchés nocturnes toulousains qui connaissent le paradoxe d’attirer énormément de monde sans parvenir à rentabiliser. Celui des Carmes a dû annuler à trois reprises ces derniers mois, étranglé par les contraintes imposées par la catégorie « grand événement » à laquelle il appartient, du fait de sa capacité d’accueil dépassant les 10 000 visiteurs. Celui de Victor-Hugo, en proie aux mêmes tourments, a tenté en septembre une nouvelle formule, avec un accès VIP pour 2.000 personnes et une capacité d’accueil réduite. Mais la recette parfaite n’a toujours pas été trouvée.

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De plus petite taille, le marché de Saint-Cyprien a été contraint, à son tour, d’annuler sa quatrième soirée de l’année, prévue ce jeudi 7 novembre. Après des éditions réussies en avril, juin et septembre, avec 3 000 visiteurs en moyenne, les Halles de la Rive Gauche a décidé de ne pas réitérer l’expérience, « à regret », pour des raisons budgétaires. En cause, la disparition des subventions de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie), qui leur accordait jusqu’alors une enveloppe plafonnée à 6 000 € sur l’année. « Nous n’avons plus d’argent pour ce type d’événement. Pour organiser une nuit, il faut un budget de l’ordre de 7 000 à 9 000 €, pour la sécurité, la Croix Rouge et les toilettes notamment », explique Alain Pignol, président de l’Association des Commerçants des Halles de Saint-Cyprien et également gérant de le Bar des Vedettes Cette année, nous nous sommes retrouvés dans l’eau avec trois événements organisés et 6 000 € de moins. Il aurait fallu demander une contribution. en plus des commerçants… Autant vous dire qu’il n’y avait pas beaucoup de bénévoles. C’est déplorable car nous sommes un petit marché de quartier, nous n’avons pas les mêmes problèmes que les deux autres.

Pour tenter de se renouveler, Saint-Cyprien a organisé pour la première fois un marché gourmand en octobre : 300 personnes autour d’un cassoulet géant, pour une soirée dédiée au « bien manger », avec des produits locaux fournis par des commerçants locaux. Halles. Un événement rentable, celui-ci, à condition de rechercher des partenaires. Le processus prend plus de temps et l’état d’esprit est différent.

Ce « mécénat » pourrait bien s’appliquer à la vie nocturne aussi, c’est en tout cas une solution envisagée par Alain Pignol. « On verra, l’année prochaine, si on a plus de moyens pour en organiser un », se demande-t-il. « Soit nous avons l’aide de la mairie et de la CCI, soit nous faisons appel à des particuliers : banques, groupements vitivinicoles, etc. Mais ce serait dommage d’en arriver là, car le projet initial est une activité dans le cadre de un marché, destiné aux jeunes et à la clientèle locale. “C’est plutôt une fête de village.”

Le président des commerçants des Halles de Saint-Cyprien prévoit de rencontrer prochainement Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire de Toulouse, afin d’évoquer ce problème et tenter de trouver une solution.

Le marché Victor-Hugo organisera sa dernière soirée de l’année le mercredi 27 novembre, avec le même principe d’accès VIP et de restaurants ouverts au premier étage.

 
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