En visite à Kiev pour la 8e fois, la chef de la diplomatie allemande Annalena Baerbock a tenté de rassurer les Ukrainiens, alors que l’armée ukrainienne est sous pression face à l’avancée des troupes russes depuis plusieurs mois.
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Guerre en Ukraine : les attaques en Russie se multiplient
La chef de la diplomatie allemande Annalena Baerbock a tenté lundi à Kiev de rassurer les Ukrainiens, frustrés par la timidité de la réaction occidentale en pleine escalade militaire de Moscou, qui a reçu, selon Kiev, un renfort de 11 000 soldats nord-coréens près de la frontière. front. Si la ministre allemande a réitéré le soutien de son pays à l’Ukraine, confrontée à l’invasion russe depuis près de trois ans, elle n’a pas publiquement apporté de réponses concrètes aux doléances de Kiev.
Ce huitième voyage de Mme Baerbock en Ukraine depuis le début de l’attaque russe à grande échelle intervient à un moment critique. L’armée ukrainienne, manquant d’hommes et de munitions, notamment en raison des retards de l’aide occidentale, se replie depuis des mois sur le terrain. Selon Kyiv et ses alliés, elle doit désormais également affronter les soldats nord-coréens.
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Lors d’une conférence de presse avec son homologue ukrainien Andriï Sybiga, Annalena Baerbock n’a pour sa part évoqué que l’« aide » militaire reçue par Moscou de la Corée du Nord, sans autre déclaration. « Je sais à quel point certains débats en Allemagne semblent effrayants dans vos pays »alors que “certains de mes compatriotes doutent du soutien allemand” en Ukraine, a admis Mme Baerbock. « C’est pourquoi je le répète très clairement (…) nous serons fermement à vos côtés aussi longtemps que vous aurez besoin de nous »a-t-elle souligné.
Minute par minute
L’Allemagne est le deuxième fournisseur d’aide financière à la défense de l’Ukraine après les États-Unis, mais Kiev est agacée par le refus répété du chancelier Olaf Scholz de soutenir son adhésion à l’OTAN et de livrer des missiles à longue portée Taurus, par crainte d’une escalade du conflit. Lundi, sa ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, n’a pas répondu à cette demande de Kiev d’autoriser des frappes en profondeur en Russie avec des armes à longue portée.
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