La prime d’assurance peut être réduite si la maison est renforcée par les propriétaires. (Illustration) (Pexels / Pixabay)
Inondations, tempêtes, sécheresse… Les événements climatiques extrêmes complexifient l’assurance habitation. Avec leur multiplication, les assureurs augmentent le prix des primes et ajoutent des clauses d’exclusion. Explications.
Avec la multiplication des événements climatiques extrêmes provoqués par le réchauffement climatique, assurer sa maison devient de plus en plus complexe et plus coûteux. Les tempêtes, les inondations et les sécheresses deviennent de plus en plus fréquentes, rendant les catastrophes plus probables. Un constat qui oblige les assureurs à réévaluer leurs offres, ce qui se traduit principalement par une augmentation des primes pour couvrir des réparations coûteuses, note le site
SeLoger
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Les zones à risque, comme celles situées à proximité des cours d’eau ou des littoraux, sont les plus touchées par cette inflation. Outre l’augmentation des primes, certains contrats d’assurance habitation intègrent de nouvelles clauses d’exclusion comme le débordement d’eau. Dans ce cas, les sinistrés ne seront pas pris en charge lors de crues ou de crues. Il est donc nécessaire de bien connaître les clauses de votre contrat pour savoir quels dommages sont réellement couverts.
Renforcez votre maison
Anticipant les risques, les assureurs encouragent les propriétaires à prendre des mesures pour renforcer leur logement. Ces mesures, comme le renforcement des toitures ou l’installation de systèmes de drainage, contribuent à réduire les risques de sinistres et sont souvent récompensées par une réduction de prime comprise entre 10 et 20 %. Cependant, le mieux est d’adapter vos garanties d’assurance habitation aux aléas climatiques de votre région.
Nos confrères soulignent enfin que le dispositif CAT NAT facilite l’indemnisation des pertes liées aux catastrophes naturelles, sous réserve d’une reconnaissance officielle de l’État. Une fois le statut de catastrophe naturelle validé, les victimes disposent d’un délai de 30 jours pour déclarer leurs dégâts. Les assureurs ont trois mois pour indemniser. Ce plan comprend une franchise légale de 380 € majorée pour certains dommages spécifiques, comme les mouvements de terrain liés à la sécheresse.
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