L’écrivain algérien était le favori avec « Houris », vingt ans après « Meursault, contre-enquête ».
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Publié le 11/04/2024 à 15h46
Temps de lecture : 3 minutes
LLe favori du Goncourt s’impose cette année : Hourisde Kamel Daoud, a été annoncé un peu partout et, malgré quelques souhaits contradictoires, il n’y a eu aucune surprise avec une majorité de voix acquise au premier tour, ce qui change des quatorze tours et du vote du président nécessaire les deux années précédentes. .
Neuf ans après le premier roman de Goncourt attribué à Meursault, contre-enquêteKamel Daoud franchit donc le seuil attendu d’un roman inconfortable mais incontournable, sans doute récompensé davantage pour son courage que pour ses qualités littéraires.
Le décor du livre : les années 90 en Algérie et la terrible guerre civile qui a déchiré le pays. La terreur règne, dont il est interdit de parler – et c’est là que l’auteur fait preuve de courage. Les témoignages n’existent pas, la parole est empêchée. Kamel Daoud lui-même, et par la même occasion son éditeur Gallimard, coupables d’avoir violé cette loi, ont également été exclus du récent Salon du livre d’Alger.
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